Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ^^ Demain j’aurai ma deuxième piquouze pour le vaccin, j’espère que les effets secondaires ne me mettront pas KO trop longtemps ! Etourdie comme je suis, je ferai mieux aussi de photocopier plusieurs fois mon pass sanitaire quand je l’aurai, je suis sûre que je vais le paumer une ou deux fois minimum (je vous dis pas le nombre de fois où j’ai failli égarer mon portefeuille)… J’espère qu’on n’en aura plus besoin rapidement, le plus tôt sera le mieux !

Nouvelle chronique littéraire ! Encore sur la série des Chroniques du Bout du Monde, plus ça va et plus je devient une fanatique de ces romans 😀 Pour rappel, elle est écrite par Paul Stewart, illustrée par Chris Riddell et traduite en français par Jacqueline Odin à partir de 2002. Ici, nous attaquons le sixième tome, qui ferme le deuxième cycle de la série : Le Chevalier des Clairières Franches, publié en 2005. Comme d’habitude, je vous laisse le lien vers les chroniques des tomes précédents, je ferai de mon mieux pour ne pas vous spoiler ici 🙂
- Tome 1 : Par-delà les Grands Bois
- Tome 2 : Le Chasseur de Tempête
- Tome 3 : Minuit sur Sanctaphrax
- Tome 4 (2ème cycle) : Le dernier des pirates du Ciel
- Tome 5 (2ème cycle) : Vox le Terrible
Résumé : Infraville est détruite. Ses habitants ont tout perdu. Une seule issue, pour tous les Infravillois : l’exode. Direction : les Clairières franches, le seul espace de liberté qui subsiste encore, au cœur des Grands Bois. Un long et périlleux voyage…
Mon avis :
Ai-je besoin de le redire ? Oui, parce qu’à chaque lecture que je termine de cette série, j’ai envie de chanter ses louanges : Chris Riddell est un illustrateur comme je les adore ❤ Le gros gros point fort de la série, qui ne se dément par tout au long des tomes, c’est le nombre important de dessins, presque toutes les deux pages. Détaillés, variés, vivants, très créatifs aussi car même au bout de plusieurs tomes, c’est délicat d’imaginer des personnages de fantasy, leurs costumes, leurs races.
Je retrouve avec toujours autant de bonheur et d’avidité la plume de Paul Stewart, je dévore chaque roman et à chaque fois j’ai besoin de me jeter sur le suivant ^^ Ce sixième tome clôt le deuxième cycle, celui des aventures de Rémiz Gueulardeau, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il va être riche en émotions ! Nous nous retrouvons au moment où tous les habitants d’Infraville fuient leur foyer détruit et s’apprêtent à traverser les régions les plus périlleuses de la Falaise pour atteindre le havre de paix des Clairières Franches : la Lande et ses brumes traîtresses, la Forêt du Clair-Obscur qui vous maintient dans une illusion cruelle en vous refusant même la délivrance de la mort, les Grands-Bois remplis d’autant de merveilles que de monstres… Mais ce ne sont pas les seuls dangers du trajet. Un entrepreneur cupide recherche des esclaves en nombre, des pies-grièches cruelles et assoiffées de vengence après le massacre des leurs, des gobelins avides de combats peu importe le prix…
Si Rémiz est notre héros, l’intrigue se diversifie et on va avoir une conclusion sur de nombreux personnages. Xanth notamment, qui est un personnage que j’aime énormément. Manipulé par un homme cruel pour le forcer à servir ses desseins, il ne s’était rendu compte que trop tard de l’engrenage dans lequel il était piégé ; et même s’il est plein de culpabilité et qu’il désire sincèrement se racheter, aux yeux de tous il est un traître de la pire espèce. Pour rester dans les Clairières Franches, il va devoir subir l’épreuve du Jugement. J’avais hâte de savoir aussi ce qu’il en était de Félix et de son père : l’un de nature aventurière et l’autre bibliothécaire dans l’âme, les deux mis ensemble c’était l’explosion assurée. Leur dénouement me surprend un peu, bien qu’il soit plein de tendresse, car je n’ai pas l’impression que le père reconnaisse vraiment son fils pour ce qu’il est, on dirait que Félix sacrifie ses ambitions pour enfin avec la considération paternelle. Après, les deux personnages ont mûri donc pourquoi pas. Quant à Rémiz, on a bien failli le perdre dans tous les sens du terme ! A la recherche de lui-même aussi bien que de son but dans la vie, on va le découvrir sous une nouvelle facette, et surtout on va découvrir son passé et le lien qui le rattache au pirate du ciel Spic, le héros du premier cycle.
Bref, une fin de cycle riche en émotions, et toujours avec cette multitude de personnages que j’adore : le cycle a vraiment mis l’accent sur la cohabitation des peuples, même si certains sont plus belliqueux que d’autres. En effet, les Clairières Franches permettent à tous de se réunir grâce à des terrains de nature diverse : un lac, des grottes, des plaines, des bosquets, des petites îles, un centre urbain,… Encore une fois, les différentes races me fascinent, surtout parce que l’auteur les a divisées en plein de petites sous-catégories ; il n’est pas nécessaire de les retenir, mais ça rajoute une cohérence à l’ensemble. Gobelins et trolls en tous genre, pies-grièches, égorgeurs, ours bandars (mes chouchous de toujours), les écoutinals (avec dans ce tome la particulièrement adorable Câlinesse),… Après, c’est assez marrant de voir que ceux qui pourraient le plus s’apparenter aux humains ne sont jamais désignés par leur race, ce sont les seuls dans ce cas ; à tel point qu’on a l’impression que tous les « humains » sont devenus des bibliothécaires ou des pirates du ciel, sans pour autant remplir l’ensemble de ces classes sociales puisque les autres races y ont accès !
Bref, une série qui n’en finit pas de me fasciner, on se retrouve bientôt pour le tome 7 et le début d’un nouveau cycle, une préquelle qui se déroulera avant le cycle de Spic :3
Tu dévores cette série !
Pour le passe sanitaire, je l’ai aussi téléchargé sur mon téléphone, au cas où 😉
Voui ❤
Pas bête, je vais voir si je peux faire pareil 🙂
Ah, ah, le retour de la série coup de cœur et ça fait toujours autant plaisir à lire 💖
Merci beaucoup ❤
Un super retour !
Merci beaucoup 🙂
Trop bien que ça continue à te plaire !
Je suis aux anges ^^
Coup de coeur encore et toujours de ton côté c’est top !!!
Pour le pass, j’ai une version numérique dans mon téléphone ainsi que l’appli comme ca tranquille 😉
Je ne saurais que trop te recommander la série 😀
Je l’ai scannée sur mon tel, normalement ça devrait le faire, faut juste pas paumer ledit tel XD
J’adore la couverture !
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