Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Alors que je pensais avoir réussi à remettre un peu d’ordre dans ma santé de fragile, en ayant repris un semblant de discipline sportive, et en ne buvant plus comme si j’étais croisée chamelle, je me suis fait mettre complètement K.O. par une angine >< Enfin, heureusement, elle commence à guérir, ce ne sera pas comme la dernière qui a failli me rendre aphone et dont le traitement m’a transformée en tomate à pustules. Les guérisons sont toujours flippantes chez moi : mon corps expulse tout ce qu’il peut, du coup je me mouche comme un éléphant bourré et je tousse comme si j’avais un sac de graviers dans la gorge.
Nouvelle chronique littéraire ! Je vous présente à nouveau un roman d’une auteure que j’ai eu le bonheur de rencontrer au Frissons Festival : Eva Joyce ! Son univers est très riche et très sombre, au croisement de plusieurs inspirations qu’elle développe sur son site dont je vous laisse le lien ici. Je vous conseille aussi d’aller jeter un œil à son compte Insta 😀 Sa saga Traum est une tétralogie dont le dernier tome doit paraître en juin 2024 et dont je viens de lire le premier volume : Le Rapt de Proserpine.
Les fondus de mythologie gréco-romaine reconnaîtront sûrement la référence, c’est une des histoires les plus connues et un mythe qui explique l’origine des saisons : pour faire court, Hadès le dieu des Enfers enlève Perséphone (ou Proserpine pour les Romains), qui est la fille de la déesse des moissons Déméter. Brisée, Déméter laisse tout flétrir sur Terre, et les humains périssent en nombre. Zeus envoie alors le dieu Hermès pour ramener Perséphone. Les versions divergent sur les détails (bonne volonté ou combine machiavélique de Hadès, syndrome de Stockholm ou amour sincère entre les deux,…), mais Perséphone revient auprès de sa mère. Seulement, elle ne pourra y rester que 6 mois, avant de repartir chez Hadès pour 6 mois. Donc, tant que Déméter l’a auprès d’elle, la nature est riante (printemps, été), et quand elle repart, la déesse pleure son absence (automne, hiver).
Le mythe a eu de nombreuses adaptations au cours des années : parmi mes préférées du moment, il y a l’excellent jeu Hadès sur Switch, le webcomic Lore Olympus, ou encore cette vidéo réalisée par un étudiant en arts graphique sur Youtube qui me file des frissons même plusieurs années après. Mais revenons à Traum !