Archives de Catégorie: Dessins

Gribouillages divers et variés !

Les Sept Sœurs #4 : La Sœur à la perle

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Ce soir, je tente une expérience : je bois du café ! J’ai toujours été un bec sucré, alors le café, très peu pour moi. Seulement, comme je finis le boulot tard, il ne me reste pas beaucoup de temps pour moi, et ça me désole de m’écrouler sur le canapé tout juste après le dîner. Je compte donc sur le pouvoir de la caféine pour rester éveillée, et sur le pouvoir du sucre et du lait pour m’aider à la boire XD

Nouvelle chronique littéraire ! Je continue la série des Sept Soeurs de Lucinda Riley et j’en suis désormais au tome 4, celui de Célaéno d’Applièse : La Sœur à la Perle. Pour l’instant, la série n’est pas un coup de cœur pour moi, plutôt une lecture un peu détente feel good, mais sans plus. Néanmoins, l’intrigue fil rouge m’intéresse, suffisamment pour que la curiosité me donne envie de continuer ! Si vous souhaitez découvrir les chroniques de tomes précédents, vous pouvez les retrouver ici : Maïa / La Sœur de la tempête / La Sœur de l’Ombre.

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Ma p’tite collection d’artbooks #5 : les beaux livres de Pie Books

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Au moment où je vous écris ces lignes, je suis fière de pouvoir dire que le tome 2 de mon roman avance bien 🙂 J’ai rempli un premier carnet, j’attaque le second. Mon premier jet en est au chapitre 8 ! Et d’ailleurs, le nouveau carnet est un peu spécial : c’est mon chéri qui l’a fabriqué. C’est sa première tentative, alors il n’est pas parfait, mais il a quand même fait un travail très soigné et tout ça juste pour moi ❤

Après ma chronique des Furtifs de Damasio, je me sentais un peu comme après ma lecture du roman : plein d’idées, envie de refaire le monde, inspirée à fond ! Et du coup, j’ai eu envie pour le post du samedi de vous présenter deux artbooks parmi mes plus foisonnants de détails et de virtuosité. Ce sont deux ouvrages que j’ai trouvé totalement par hasard en librairie, à deux moments différents : à chaque fois, j’ai craqué sans même réfléchir 😀 Les deux artbooks sont édités par la maison d’édition Pie Books, qui semble spécialisée dans les beaux livres si j’en crois ce que je peux voir d’eux sur le site de la Fnac. Attention cependant, ce sont des livres bilingues anglais-japonais donc… heureusement qu’il n’y a pas trop de texte ^^’ C’est juste un peu frustrant quand on a envie d’en savoir plus sur les illustrations ou lire la petite présentation de l’artiste. Mais la qualité graphique compense largement ❤

Le premier que j’ai trouvé est The Art of Munashichi.

Résumé : Munashichi est une illustratrice japonaise qui est devenue populaire en dessinant des mondes fantastiques de type steampunk. Elle s’est faite un nom dans l’industrie de l’animé et des jeux vidéo grace à Tales of Zestiria et Tales of Berseria ou à l’illustration conceptuelle de la série télévisée animée Princess Principals.
Avec des bâtiments gigantesques et remplis de détails, des cavernes à perte de vue, et des lieux abandonnés, on découvre un univers sombre et à couper le souffle qui est propre à Munashichi. Ce livre comprend les travaux d’illustrations passés de Munashichi, des images conceptuelles pour des jeux et des séries animées, des œuvres originales et des illustrations nouvellement dessinées pour ce livre.

Alors, beau livre ou pas beau livre ? 😀 Rien que la couverture fait baver, et ce n’est absolument rien comparé à tout le reste de l’ouvrage ! Je vous mets quelques illustrations ici. Le niveau de détails est tellement fou qu’on pourra se perdre dans les images pendant des heures, j’imagine à peine le temps que ça a dû prendre à l’artiste. Mais surtout, sa créativité, son imagination ! C’est riche, coloré, plein de vie même dans les décors les plus métalliques.

Le deuxième artbook est Embroidery, the art of Yoshioka.

Résumé : Retrouvez l’illustrateur Yoshioka qui nous invite dans un monde fantastique lors de ce premier livre, fait de plantes, d’animaux et de bien d’autres motifs. The Art of Yoshioka nous fait découvrir/redécouvrir les œuvres phares de l’illustrateur et nous présente également des illustrations tirées de la série animée télévisée « PSYCHO-PASS 3 », des illustrations de pochette de CD pour Who-ya Extended voire même la variante de couverture de « Bloodborne ».
Un article sur la réalisation de l’illustration de couverture est également inclus, offrant un aperçu du processus de création d’illustrations de Yoshioka : de l’environnement de travail au dessin d’esquisses, en passant par le dessin, la peinture et la finition. 

Celui-ci, c’était un gros coup de chance de le trouver ! Je l’ai vu totalement par hasard en librairie et en le feuilletant, je me suis aperçue que l’artiste avait réalisé plusieurs images que j’avais déjà vues et adorées sur Internet il y a quelques années. Evidemment, je n’ai pas même pas hésité, j’ai pris l’artbook ! L’univers de Yoshioka me plaît énormément, à la fois fantastique, un peu sombre, plein de délicatesse et d’étrange merveilleux. Comme pour le premier, je pourrais regarder les illustrations pendant des heures, et surtout elles me donnent envie d’imaginer des histoires pour aller avec les scènes que l’on voit.

Bref, ce qui est sûr, c’est que je vais soigneusement éplucher le catalogue de la maison d’édition pour mes prochains achats d’artbooks 😀 En plus, en faisant des recherches sur le site leslibraires.fr (un site qui regroupe des librairies indépendantes françaises), on peut y trouver certains de leurs livres : donc pas besoin de commander à l’autre bout du monde, on peut même soutenir les petits commerces 🙂

Connaissiez-vous déjà ces artistes ? En avez-vous d’autres à me conseiller ? Dites-moi tout en commentaire !


Un peu de poésie bipolaire : Noire comme un soleil

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Bien le samedi bande de poésies, nouveau bonjour et nouveaux gens ! Aujourd’hui, je vous propose un nouveau poème trouvé sur le site Oniris.be 🙂 C’est une vraie pépite où on découvre aussi bien des nouvelles que des poèmes, et même quelques romans ! J’adore aller y déambuler de temps en temps, c’est très inspirant.

Les copies des textes n’étant pas autorisées sur le site, je ne peux pas vous copier le poème ici : je vous encourage à aller découvrir le poème sur le site en cliquant sur ce lien ! Il s’agit de Noire comme un soleil, écrit sous le pseudo de Damy ❤

Le poème est magnifique et très court, et parle d’un sujet qui semble très simple quand on le prononce mais qui est en fait très complexe : la bipolarité. J’aime beaucoup comme les deux premières strophes se répondent l’une l’autre, chacune avec des mots aussi forts que contraires. La poétesse est traversée d’émotions fortes, tantôt négatives, tantôt positives, mais si puissantes dans les deux cas que cela revient à une souffrance perpétuelle et irrégulière. Aucun moyen en plus de savoir si cela va durer, ni même dans quel état on se retrouvera le lendemain, un peu comme si on s’attendait à mourir ou à ressusciter de l’intérieur au chant du coq. Un très beau clin d’oeil à Baudelaire, avant de finir sur une sorte de twist, un appel à étendre cette douleur à la Terre entière et ses deux pôles, une Terre où la vie repose sur un fragile équilibre qui supporte mal les extrêmes.

Pour aller avec ce poème, je suis allée chercher des artistes peintres bipolaires. Bon, faut dire que les artistes les plus connus sont aussi souvent ceux qui ont un grain. Van Gogh était en tête de liste de mes recherches, mais qui ne connaît pas Van Gogh, même sans le savoir ? Je préfère vous montrer des artistes méconnus, comme Georgia O’Keeffe. Née en 1887 et morte en 1986, c’est une peintre états-unienne (je refuse de dire l’Amérique pour parler des Etats-Unis, la mégalomanie ça va bien cinq minutes), considérée comme une figure majeure des mouvements moderniste et précisionniste. Très célèbre de son vivant, elle a continué à dessiner jusque deux ans avant sa mort (soit à 97 ans, ça laisse rêveur), et en plus de sa propre activité créatrice, elle a également été la muse et épouse du photographe Alfred Steiglitz.

Si je l’ai choisie, c’est pour ses tableaux de fleurs qui fascinent depuis des années : de simples fleurs, mais peintes en très gros plan, comme si on avait le nez dessus. Certains ont voulu les interpréter comme des métaphores de la sexualité féminine, mais l’artiste a fermement recadré le débat, et je trouve sa vision des choses magnifique :

Une fleur est relativement petite. Tout le monde associe une fleur à de nombreuses choses, du moins l’idée d’une fleur. Vous tendez la main pour toucher la fleur, vous vous penchez pour la sentir, peut-être que vous la touchez avec vos lèvres sans y penser, ou la donnez à quelqu’un pour lui faire plaisir. Pourtant, dans un sens, personne ne voit vraiment une fleur, c’est si petit et nous n’avons pas le temps, et voir prend du temps comme avoir un ami prend du temps. Si je pouvais peindre une fleur exactement comme je la vois, personne ne verrait ce que je vois parce que je la peindrais petite, comme une fleur est petite.
Alors je me suis dit « je vais peindre ce que je vois », ce que la fleur est pour moi, mais je vais la peindre énorme et ils se surprendront à prendre du temps pour la regarder. Je ferais en sorte que même les New-Yorkais débordés prennent le temps de voir les fleurs comme je les vois.
Eh bien, je vous ai forcés à prendre le temps de voir ce que je voyais, et quand vous vous arrêtez pour vraiment observer ma fleur, vous raccrochez toutes vos associations florales à ma fleur, et vous écrivez sur ma fleur comme si je pensais et voyais la même chose que vous au sujet de la fleur. Ce qui n’est pas le cas.

Pour info, ceci est une traduction de mon cru d’une citation de O’Keeffe trouvée sur ce site. J’adore cette volonté de ralentir pour revenir à l’essentiel des choses et non pas l’idée qu’on s’en fait ; sans oublier que chacun a des idées différentes !

Est-ce que le poème et les tableaux vous ont plu ? En avez-vous d’autres à me conseiller ? Dites-moi tout en commentaire !

Un peu de poésie avide de vie : Automne

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Bien le samedi bande de poésie, j’espère que vous allez bien ! Je vous propose de découvrir une nouvelle petite poésie, juste avant l’hiver et pour profiter d’une très belle saison 🙂 Je suis contente car j’ai récemment trouvé un très beau recueil de plusieurs poétesses contemporaines, avec plein de noms que je ne connaissais pas ! Je ne vous le présenterai pas tout de suite, car je ne l’ai pas encore lu dans le détail, mais j’ai hâte de découvrir tout ça ^^

Pour l’instant, plutôt qu’une poétesse contemporaine, je vous propose d’en découvrir une du XIXe siècle, ma période historique préférée ❤ Je l’ai découverte grâce au site Poetica, que je vous conseille à nouveau ! Ondine Valmore est née en 1821 et morte en 1853. Elle est la fille d’une autre poétesse, Marceline Desbordes-Valmore. C’est une enfant précoce et très intelligente (elle a traduit certaines œuvres de Shakespeare), pour la plus grande joie de sa mère ; elle est aussi d’un caractère très émancipé, mais sa mère insiste pour qu’elle se marie. Ondine épouse donc un avocat, Jacques Langlais, en 1851, mais le seul enfant qu’ils auront ne vécut pas plus de trois mois, et la jeune femme décède deux ans plus tard. En effet, Ondine avait une santé très fragile, et les dix dernières années de sa vie seront marquées par des séjours en sanatorium pour lutter contre la tuberculose. Vivant continuellement sous la menace de la maladie, le thème de la mort se retrouve beaucoup dans ses œuvres, de même que le souhait de profiter de chaque instant. Si vous souhaitez un peu plus de détails sur sa vie, vous pourrez trouver votre bonheur sur ce site 🙂

Vois ce fruit, chaque jour plus tiède et plus vermeil,
Se gonfler doucement aux regards du soleil !
Sa sève, à chaque instant plus riche et plus féconde,
L’emplit, on le dirait, de volupté profonde.

Sous les feux d’un soleil invisible et puissant,
Notre coeur est semblable à ce fruit mûrissant.
De sucs plus abondants chaque jour il enivre,
Et, maintenant mûri, il est heureux de vivre.

L’automne vient : le fruit se vide et va tomber,
Mais sa gaine est vivante et demande à germer.
L’âge arrive, le cœur se referme en silence,
Mais, pour l’été promis, il garde sa semence.

Un petit poème court, et très évocateur, que j’aime lire et relire. L’image est aussi belle que simple, le fruit et le cœur humain, et j’ai l’impression que chaque lecture est une redécouverte. De jour en jour, nous grandissons et nous nourrissons de tout ce que nous voyons, vivons, apprenons. De grands bonheurs et de petits bonheurs, jusqu’à être rempli de vie et d’envies. Ondine avait 32 ans lorsqu’elle est morte, elle vivait en sachant pertinemment qu’elle ne mourrait pas de vieillesse ; pourtant son poème respire la joie de vivre, et surtout l’espoir.
L’automne annonce l’hiver, car toute chose doit avoir une fin, même prématurée. L’ancien doit faire la place au nouveau, en silence, mais conserve en lui une promesse de renouveau. Pour les générations futures peut-être, ou même pour soi, pour s’offrir encore quelques rayons de soleil avant la fin de l’hiver. Nulle rancœur dans le poème, ni aucun sentiment négatif, juste la joie d’avoir vécu. C’est un beau sentiment, et j’espère vraiment pouvoir le ressentir si j’ai la chance de vivre vieille ^^

Pour accompagner le poème, je vous propose ce tableau de Ralph Eynen, Judith, qui représente d’après la description du site, une jeune femme en train de lire un livre. Bon, moi je l’ai trouvé en cherchant des tableaux de vieilles femmes donc… oups ^^’ Mais en fait, c’est parfait. Le modèle du tableau a peut-être le même âge qu’Ondine ; ses cheveux très clairs introduisent peut-être un peu le doute. Elle est paisible, ses vêtements ont une couleur chaude comme un fruit mûr et elle est absorbée dans sa lecture. Il y a un contraste avec la couleur froide du fond, contraste qui met en valeur la jeune femme et donne l’impression qu’elle est toute entière perdue dans les pages du livre. Si vous connaissez, le tableau ressemble beaucoup à un autre que j’aime beaucoup, La Liseuse de Fragonard ❤ Mais Ralph Eynen semble aussi s’inspirer du style d’un autre peintre que j’adore, Vermeer : on le voit dans l’utilisation de la lumière et dans certains de ses autres tableaux ^^

Connaissiez-vous ces œuvres ? Qu’en pensez-vous ? Avez-vous d’autres poèmes ou d’autres tableaux à me conseiller dans le même genre ? Dites-moi tout en commentaires 😀


Ceci n’est pas une biographie

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! C’est mon anniversaire aujourd’hui, mais surtout, c’est bientôt Halloween ❤ La meilleure période de l’année, celle où je peux sortir au grand jour mes habits les plus glauques et me costumer même au boulot ! Un jour par an, tout le monde est sur la même longueur d’onde que moi. Films d’épouvantes, décorations horribles, sucreries à en perdre la santé, je le fais déjà toute l’année, mais le jour d’Halloween, tout a une saveur spéciale 😀

Nouvelle chronique littéraire ! J’aurais mis du temps à la lire, mais je suis ravie d’avoir pu trouver cette BD ^^ Les découvertes faites au festival d’Angoulême ont, elles aussi, une saveur spéciale parmi les autres livres de ma bibliothèque. Voici Magritte, Ceci n’est pas une biographie, écrite par Vincent Zabus et illustrée par Thomas Campi, publiée en 2016. Comme beaucoup, l’univers du peintre Magritte me fascine, j’ai pu trouver un livre de ses peintures et il ne me manquait plus qu’un livre pour en savoir plus sur l’artiste !

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