Chroniques du bout du monde #4 : Le dernier des pirates du ciel

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Mon cher et tendre s’est mis à la reliure et à la confection de carnets, avec tous les outils qui s’imposent : on a désormais chacun le sien, avec couverture toilée et signet en tissu ^^ Secrètement j’espère qu’il continuera, j’aurais plein de beaux carnets comme ça 😀 

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Nouvelle chronique littéraire ! Je reprends une série dont je vous avais parlé il y a un peu plus d’un an maintenant : Les Chroniques du Bout du Monde de Paul Stewart, illustrées par Chris Riddell ❤ Je voulais vous présenter les tomes suivants plus tôt, mais le CDD en librairie m’avait ouvert un nouveau monde de lectures dont je voulais profiter à fond. Maintenant, je suis libre de retourner à mes amours de toujours, avec une série qui me fascine depuis des années et un illustrateur que j’adore depuis que je l’ai découvert ! Pour rappel, la série a été publiée entre 2002 et 2008 et est composée de quatre cycles (soit onze romans). Je vous avais déjà présenté le premier cycle qui met en scène les aventures de Spic, je vous mets les liens des chroniques en-dessous et je vous encourage à y jeter un oeil si ce n’est pas déjà fait :3 Aujourd’hui, on attaque le premier tome du second cycle : Le dernier des pirates du ciel.

Résumé : Maladie de la pierre. Quatre mots qui ont tout changé. Tout : la cité volante de Sanctaphrax ne flotte plus, les bateaux de la Ligue sont cloués au sol, les pirates du ciel ont disparu à jamais… Comble de malheur, une lutte à mort a placé l’usurpateur Vox Verlix au pouvoir. Les érudits, qui régnaient jadis en maîtres, sont désormais condamnés à vivre clandestinement, dans la fange des égouts d’Infraville. C’est là, au cœur d’un dédale de salles souterraines, que vit Rémiz, un jeune sous-bibliothécaire de 13 ans. Orphelin, il ne sait rien de sa naissance. Il ne sait rien non plus de l’intérêt que les érudits lui portent. Et surtout, il ne sait rien du destin qui l’attend…

Mon avis : Coup de ❤ ! 

A chaque fois qu’on parle de Chris Riddell sur ce blog, je ne peux pas m’empêcher de chanter ses louanges 😀 J’aime son sens du détail, les traits si reconnaissables de ses personnages et surtout son inventivité. Paul Stewart a créé un bestiaire des plus impressionnants, mais Chris Riddell a su lui donner vie dans ses images, il a créé des costumes, des décors… Et ce qui est génial avec cette série, c’est que plus d’une page sur deux contient des illustrations : on en a plein les yeux et on s’immerge toujours plus dans le récit ❤

Autant j’adore la plume de Paul Stewart, autant je me rends compte qu’il faut vraiment ici rendre hommage aux traductrices de la série, Nathalie Zimmermann et Jacqueline Odin. Déjà parce qu’un nom de famille qui est aussi le nom d’un des plus puissants dieux nordiques, c’est cool 😀 Mais aussi et surtout parce que comme la série met en place des noms et des créatures nouvelles, traduire leurs noms doit parfois être un vrai casse-tête. Je veux dire, « paludicroque » : rien que ce nom de bestiole me fait délirer, c’est à la fois mignon et flippant (mais c’est absolument répugnant comme bestiole), j’aimerais trop savoir l’équivalent dans la version originale. Bref ! Vous savez déjà mon amour pour cette série, mais laissez-moi vous redire à quel point je l’adore ❤ L’univers est tellement riche, que ce soit au niveau des peuples, des lieux, des descriptions ou des aventures, on est happé et on ne voudrait lâcher le livre pour rien au monde ^^ L’auteur comme l’illustrateur ont une créativité et une imagination folles ! Les péripéties s’enchaînent, l’histoire est fluide et prenante à la fois avec des personnages attachants et une intrigue aussi sombre que merveilleuse. 

L’histoire de ce nouveau cycle se passe plus d’une cinquantaine d’années après le premier. Pas besoin d’avoir lu le premier cycle je pense, même si on va retrouver des petits clins d’oeil à des personnages qu’on a croisé dans les premiers tomes. Fut un temps où on se servait de rochers plus légers que l’air pour voler à bord de navires célestes ; le plus imposant de ces rochers avait accueilli une cité d’érudits, Sanctaphrax. Mais un jour les pierres sont tombées malades : s’effritant et tombant en morceaux, elles ont entraîné avec elles les navires et la précieuse ville. Depuis, les factions s’entre-déchirent : l’esclavage a été remis en place, des mercenaires sévissent, des complots menacent de plonger la Falaise dans un chaos plus terrible encore. Deux clans d’érudits ont vu le jour, les uns cruels et sans pitié, les autres recueillant tout le savoir possible pour essayer d’offrir une meilleur vie à tous les peuples de la Falaise… mais ils sont traqués et obligés de se cacher. Parmi eux, le jeune Rémiz Gueulardeau, un orphelin passionné de lectures et d’aventures. Malgré ses origines modestes, il est choisi pour devenir un chevalier-bibliothécaire, un érudit qui parcourt les terres de la Falaise pour acquérir de nouveaux savoirs. Mais pour cela, il a devoir traverser tout le pays et ses nombreux dangers. 

Je me répète, mais c’est un régal 😀 Rémiz est un personnage auquel on s’attache dès le début : il n’est pas naïf à proprement parler, mais il a une sorte de candeur et de compassion naturelles qui le rendent touchant. Si le récit va le faire devenir plus adulte, il va rester quelqu’un de profondément gentil ; et pourtant, ce ne sont pas les aventures cruelles qui vont manquer, entre les illusions meurtrières de la forêt du Clair-Obscur, les monstres des Grands Bois, et les multiples ennemis qui contrôlent le passage sur la seule et unique route qui traverse la Falaise. Avec eux, la violence gratuite sera de mise et j’avoue que quelques scènes font mal au coeur pour peu qu’on ait un minimum d’empathie. Notre héros va croiser la route de plusieurs autres individus étranges et fascinants : Magda qui devient comme une soeur aînée pour lui, Boris l’arrogant petit prétentieux qu’on va étonnamment finir par apprécier, son mentor Violetta qui l’a recueilli quand il était tout jeune, Xanth en réalité espion pour le compte de leurs plus terribles ennemis… Sans oublier les peuples divers et variés : pies-grièches, égorgeurs (appelés ainsi à cause de la couleur écarlate de leur peau), gobelins en tout genre, échassons, et surtout surtout les ours bandars, de vrais nounours sur pattes ❤ 

Bref, vous l’aurez compris, je suis toujours autant sous le charme de la série 🙂 Ne passez pas à côté, c’est un vrai coup de coeur pour moi ! ❤ 

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  1. C’est super que ton compagnon se soit aussi remit à la reliure ! J’imagine qu’une couverture toilée est une couverture en toile ?
    Et sinon, je suis ravie de voir que tu es toujours sous le charme de cette série ; ça donne envie de s’y mettre ! Quand, c’est une bonne question.

  2. Pingback: Chroniques du Bout du Monde #5 : Vox le Terrible | Coeur d'encre 595

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