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Tarot divinatoire made by Juliet : Le Mat

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Bien le bonjour bande de gens ! On y est, ON Y EST, après presque deux ans depuis le 13 juillet 2019 où je vous présentais le premier de mes arcanes majeurs, je vous présente enfin le dernier dessin de tarot, ou en tout cas le dernier de mes arcanes majeurs ❤ Ca fait un bien fou, je vous raconte même pas ^^ Je ne sais pas encore bien ce que je ferai après, ce qui est sûr c’est que je ne compte pas abandonner le dessin ; en revanche, une pause pour pouvoir terminer mes autres projets, ça c’est plus que probable. Je me tâte encore à faire les arcanes mineurs mais je suis de plus en plus intéressée pour le faire ; mais pas tout de suite non plus : pendant deux ans et à chaque fois que j’au l’occasion de dessiner, c’était pour ce projet. Non pas que j’en suis dégoûtée, mais j’ai envie de dessiner un peu n’importe quoi, sans ligne directrice, histoire de me changer les idées 😀 En tout cas, merci beaucoup d’avoir suivi l’aventure jusqu’à maintenant, j’espère que cette nouvelle carte vous plaira !

Aujourd’hui, on va se concentrer sur l’arcane du Mat ou du Fou. De la même manière que l’arcane numéro 13 n’avait pas de nom, le Fou ou le Mat ne possède pas de numéro : elle peut aussi bien finir le jeu (on lui donne alors le numéro 22) que le commencer (et dans ce cas c’est le numéro 0), elle est à la fois la fin et le commencement d’un nouveau cycle. C’est aussi l’un des arcanes les plus incertains quant au sens, les différents éléments n’ont pas de signification arrêtée. Pourtant, c’est l’un de ceux qui m’a donné le moins de fil à retordre, c’est une carte que j’aime énormément en fait ^^ Comme d’habitude, je vais d’abord vous présenter la version du tarot de Marseille qui fait référence, puis je vous montrerai ma propre carte. N’hésitez pas à consulter les cartes précédentes, toutes les cartes de tarot sont liées entre elles de plusieurs façons :

Voici donc la carte du Fou ou du « Mat ». Ce dernier terme est vraiment intéressant et dérive de l’expression « échec et mat », qui vient elle-même de l’arabe « sheykh mat » (je ne suis pas sûre de l’orthographe) et signifie « le roi est mort ». Faut-il donc dire que le Fou est mort ? Oui et non : puisqu’il se trouve aussi bien à la fin qu’au début d’un cycle, on peut considérer qu’il est « mort » car il a atteint un point décisif (qu’il ait atteint ou non son objectif initial) et démarre maintenant une nouvelle vie. De plus, en italien, « fou » se dit « pazzo » ou « matto ». Voilà pour l’étymologie ! 

Le personnage que nous voyons est très particulier, jusque dans sa façon de se tenir. Il est habillé comme un bouffon (couleurs et grelots), d’où la difficulté de le prendre au sérieux, surtout avec les fesses à l’air et le chien qui s’apprête à le mordre comme dans un vieux cartoon. Il a également une blessure à la cuisse, qu’il ne cherche ni à soigner ni à cacher. Il a un bâton de marche, comme l’Hermite, et également un baluchon qu’il porte d’une étrange manière : sur l’épaule opposée à sa main ! En plus de ne pas être très confortable, on a l’impression que sa tête est séparée du corps, renforçant l’idée que le fou à littéralement perdu la tête. Enfin un chien se trouve avec lui : pour l’accompagner, pour le blesser, pour l’avertir ? Ici les interprétations divergent, mais la plupart voient dans l’animal la part « instinctive » de l’homme, le naturel qu’il est bon d’écouter si l’on ne veut pas qu’il revienne au galop… et vous laisse une trace de dents sur le derrière ! Dans beaucoup d’autres jeux, on peut aussi voir que le fou s’avance sur le bord d’une falaise et va tomber dans un précipice s’il ne prend pas garde : d’une part, cela renforce l’idée qu’il est bel et bien fou, insouciant et sans souci des conséquences. D’autre part, cela permet de supposer que le chien le mord pour essayer de le retenir. 

Grâce au chien, on associe également à l’arcane à Diogène, un philosophie grec ayant vécu au IVème siècle avant JC et dont la philosophie est le « cynisme » (qui étymologiquement vient du mot « chien ») ; pour lui et ses disciples les cyniques, la sagesse réside dans le fait de mépriser richesse, puissance, gloire et plaisirs, car ils ne font pas le poids face à la mort, la pauvreté, etc. Il vaut bien mieux se contenter de suivre la nature en toute chose et laisser de côté les comportements « civilisés » et codifiés qui nous rapprochent plus des animaux de cirque que de l’homme véritable. Diogène vivait donc de mendicité, presque en « autarcie » et dormait dans un tonneau, car pour lui la pauvreté lui apprenait bien plus que les livres de philosophie et il pouvait ainsi vivre détaché de toute chose. Pour vous donner deux anecdotes parmi les plus célèbres : lorsqu’Alexandre le Grand vint voir le célèbre philosophe dont tout Athènes parlait, Diogène lui demanda purement et simplement de s’écarter car il lui cachait le soleil ; on raconte aussi qu’un jour il se promena dans toute la ville avec une lanterne en pleine journée, se plaignant de ne trouver aucun homme véritable. 

De part son accoutrement, le Fou se place en marge de la société et l’assume totalement. C’est la carte de la liberté et de l’instinct, celle de tous les possibles et des idées parfois saugrenues. C’est d’ailleurs de là que viens le Joker dans nos jeux de 52 cartes : c’est l’atout que l’on place quand la situation est désespérée, on le joue quand on n’a plus rien à perdre et que l’on espère un retournement de situation. Le Fou, comme Diogène, se moque des conventions et du qu’en dira-t-on ; c’est aussi pour cela que son arcane est la seule à ne pas être numérotée : non seulement car elle se place aussi bien au début qu’à la fin du jeu, mais aussi car il refuse la soumission à un système de pensée ou à un code. Le seul attachement qu’il manifeste est pour son baluchon : il est petit, léger, on peut y voir aussi bien le strict nécessaire du voyageur que le bagage intellectuel. Mais si le Fou le manie avec autant de désinvolture, c’est peut-être aussi parce qu’il s’apprête à se défaire de ses dernières attaches. 

Le génie ou la sagesse ne sont que l’autre face de la folie : ne dit-on pas souvent des gens qu’on ignore s’ils sont des fous ou des génies ? La religion chrétienne dit également que la sagesse des hommes est folie pour Dieu, et que la sagesse de Dieu est folie pour les hommes. Le Fou peut aussi bien être vide de tout intellect (au début du jeu) qu’avoir atteint la sagesse ultime qui consiste justement à se détacher de tout (à la fin du jeu). Il se contente d’avoir foi, d’écouter ses instincts et de se laisser guider par la nature, que ce soit la sienne ou celle d’une puissance supérieure dont il reconnaît l’existence. S’il se dirige vers une falaise, sa chute (ou non ? car l’instant est figé, on ignore s’il va effectivement tomber) peut renvoyer soit à la stupidité, soit à un véritable saut de la foi, une confiance totale dans l’instant présent. La végétation présente sur la carte peut être un indice pour montrer que son action n’est pas vide de sens : l’herbe naît des pas du Fou, symbolisant la fertilité de son action spirituelle. Il ne faut pas y voir l’indice qu’il va réussir dans sa démarche, mais plutôt que toute démarche, même la plus ratée, est susceptible de porter ses fruits car on apprend aussi de ses échecs. 

Bref, c’est un peu l’arcane du « ptet ben qu’oui, ptet ben qu’non » XD Plus sérieusement, tirée à l’endroit c’est un arcane très positif, qui vous invite à suivre votre instinct et à vous laisser porter par le courant. Vous avez de l’énergie, de l’envie, des motivations, et même si vous ne savez pas exactement où ça vous mènera, cette force est précieuse et vous pouvez vous fier à elle, quitte à sortir des sentiers battus. Tirée à l’envers en revanche, il faut refaire le point sur vous avant d’entreprendre toute démarche : soit parce que vous n’arrivez pas à lâcher prise à cause d’une ou plusieurs raisons, soit parce que vous partez trop dans tous les sens pour que votre action puisse donner quelque chose de concret, ou bien encore que vous soyez trop téméraire ou trop naïf, donc pas prêt à vous lancer dans un projet de grande envergure. 

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Et voilà ma carte ! Attention, c’est très très très subtil, mais elle est inspirée d’Alice au Pays des Merveilles XD Je sais que pendant tout le projet, je voulais éviter d’attacher mon jeu à une oeuvre, une religion, ou que sais-je. Mais là j’ai craqué, c’était juste tellement évident que je ne voyais absolument pas quoi faire d’autre : la folie, le bâton qui coupe la tête (coucou la Reine Rouge), le chien dont on ne sait jamais quoi penser (coucou le Chat du Cheshire), la démarche « j’y vais et on verra bien yolo », mon petit lapin fétiche,… Nan vraiment, je ne pouvais que faire cette carte 😀 Et je me suis tellement amusée à la faire, j’ai pu mettre plein de petits détails ^^

Je n’ai pas gardé la blessure qui ne m’inspirait pas forcément ; surtout que techniquement, la folie est déjà une blessure mentale en soit, donc pas besoin d’en rajouter. J’ai donc repris le Chapelier qui devient une Chapelière parce que je fais c’que j’veux 😛 Et pour l’anecdote, ce n’est pas un hasard si Lewis Carroll a utilisé un chapelier dans son oeuvre : à son époque, les chapeliers travaillaient beaucoup avec du mercure, or les effets sur le physique et le comportement sont vite dévastateurs (je vous conseille cet article du blog Savoirs d’Histoire au sujet des chapeliers fous, ultra documenté et très bien écrit !). Je me suis bien amusée avec la pile de chapeaux, et la théière s’est imposée d’elle-même, il ne manquait plus que la tasse que j’ai glissée au bout du bâton… à moins que ce ne soit le sceptre de la Reine Rouge ^^ J’ai utilisé les ballons pour rappeler le jeu de carte, encore que j’aurais pu changer les symboles pour ceux des arcanes mineurs du tarot, qui fonctionnent sur le même principe que nos 52 cartes : coupes, deniers, bâtons et épées. Voilà pour le bagage de ma Chapelière ! Sans oublier le lapin qui nous suit partout dans ce jeu, à moins qu’en réalité, ce soient nous qui l’ayons suivi dans son terrier 😉 

Côté inspiration je suis à la fois partie sur Tim Burton (qu’est-ce que j’adore le travail de cet homme <3) et sur Walt Disney (les classiques quoi). Pour le premier, on a le Chat du Cheshire, ce chat tellement parfait, la meilleure version sans hésiter. Le seul qui rivalise (et encore), c’est la version du jeu Alice Madness Return (mais c’est un autre style un peu plus hardcore !). J’ai mis du temps à le faire mais je suis trop contente du résultat ! Et pour le Disney, j’ai récupéré les fleurs, en bas à gauche de la feuille, et les papillons : le tartinebeurrée et l’hippocampapillon 😀 Un petit parapluie flamand rose pour compléter le tableau et faire une dernière référence, l’incontournable montre à gousset, et le tour est joué ! 

Que pensez-vous de ce dernier arcane ? ^^ J’avoue que c’est un de mes préférés ! Et comme souvent, je remarque que pour chaque mois que je consacrais à la carte, la tendance générale suivait la signification de l’arcane, comme si les évènements suivaient le chemin des cartes ! Bon, pas totalement non plus, mais c’était assez bluffant à voir et c’est une jolie concordance que je ne suis pas prête d’oublier 🙂 Est-ce que je vais me mettre à tirer H24 les cartes pour autant, je ne pense pas XD Il faut de la spontanéité et au final, quoi qu’il se passe, je peux me contenter de garder les leçons du jeu en main : prudence, modération, toujours être en mouvement et savoir faire table rase pour repartir sur des bases saines si nécessaire 🙂 

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Quelque part à minuit dans un cimetière pas si loin…

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Normalement à cette date, je devait vous présenter un nouveau dessin de tarot. Seulement, je mets longtemps à les faire : ça me demande du temps pour les dessiner, mais aussi pour imaginer ce que je veux faire et pour trouver la bonne méthode de le faire : n’ayant pas eu la chance de prendre des cours de dessin, je galère un peu, je confesse ^^’ Heureusement que mon appareil photo n’est pas assez performant pour vous montrer les traces de gommages XD

Bref, pour cette fois, pour gagner du temps et aussi parce que c’est bientôt Halloween, je voudrais vous montrer un autre dessin, qui à la base venait d’un délire idiot : je voulais faire un nain zombie ! Oui oui, cherchez pas, je sais que je suis bizarre ^^’ Surtout qu’au final, j’ai dû un peu changer de projet, c’est plus devenu une sorte de revenant celtique à la sauce nanique de Tolkien, mais j’aime bien aussi comme ça, et je suis contente de ce que j’ai réussi à faire 🙂 Âmes sensibles s’abstenir !

Alors, qu’en pensez-vous ? :3 J’ai commencé par la forme du casque et de la tête ; elle a un peu changé en cours de route pour des soucis de perspective, et aussi à cause de la boursouflure sur le côté gauche du visage. Normalement, ou à moins d’avoir un casque ultra malléable, le métal ne devrait pas se déformer, et du coup l’espèce de bosse reste comprimée jusqu’à ce que la peau fusionne et pourrisse à l’intérieur du casque (bon appétit), mais j’ai bombé le casque sur les conseils de mon copain qui pensait que ça mettrait mieux cet aspect du visage en valeur. Vraisemblance contre esthétique ! Vous êtes d’accord avec lui ? Après c’est sur que si on veut parler de vraisemblance, la taille de la langue pose problème, et d’un point de vue plus général, je ne peux pas vraiment dire que le sujet du dessin soit très réaliste ^^’

Je lui ai fait des tresses dans sa barbe (j’ai mis du temps à la fignoler celle-là…), et j’ai repris des modèles de casques nains qu’on peut voir dans les adaptations de Tolkien à l’écran (merci Peter Jackson ^^). Pour tous les motifs celtiques, Google Image a été mon meilleur ami, et depuis ce dessin je suis profondément admiratrice des gens qui arrivent à faire ces entrelacs sans modèles, c’est déjà si dur de les recopier ! J’ai aussi pris des images de tombes celtes que j’ai combiné avec des noeuds celtiques, et finalement j’ai parsemé le tout de feux follets 🙂 Je suis vraiment contente de l’aspect que j’ai pu leur donner, surtout avec le fond sombre : les estompeurs m’ont bien aidée sur ce coup-là.

Voilà voilà, que pensez-vous de ce dessin d’Halloween ? (même si en vrai je l’ai fait en juin) J’espère qu’il vous plaît, j’ai surtout hâte de finir le projet des cartes de tarot et d’avoir plus de temps pour davantage de sujets libres, des idées qui me trottent dans la tête et des projets qui n’ont ni queue ni tête 😀 J’ai déjà toute une liste vous savez ^^

Fiery Demise

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Bien le bonjour bande de gens ! J’espère que vous allez bien :3 Je suis contente, j’arrive à avancer dans mon manuscrit, mais certains passages sont assez délicats maintenant : je suis plus loin que je ne l’ai jamais été ! Je commence à m’inspirer de certaines personnes pour les descriptions, mais j’appréhende un peu leurs réactions si jamais elles s’en aperçoivent ^^’

Un peu de poésie aujourd’hui, et de dessin, mais cette fois-ci j’innove, les deux sont de moi ! J’espère qu’ils vous plairont ! Je me suis inspirée d’un jeu vidéo que j’aime énormément, Pocket Mirror. C’est un RPG horreur qui a un design old school en 2D dans son gameplay, mais des graphismes et un univers super bien travaillés, j’en suis tombée amoureuse avec les premières images ! Bien sûr, l’histoire est au rendez-vous, un peu compliquée mais géniale, avec des personnages complexes, et inspirée d’Alice au Pays des Merveilles et d’Alice de l’Autre Côté du Miroir ❤ J’ai joué et rejoué à ce jeu jusqu’à l’avoir accompli à 100%, sans jamais me lasser, je vous le conseille absolument ! Et donc, dans ce jeu, il y a plusieurs peintures que le personnage, une jeune fille dont le nom est un des principaux mystères, peut observer à travers leur description. Les sujets me plaisaient beaucoup, alors j’ai recopié toutes les descriptions pour les dessiner ensuite telles que je les imaginais. Parmi elles, il y en a une qui s’appelle Fiery Demise, ou Mort ardente ou passionnée, qui représente « une robe rouge brillante qui flotte dans l’air comme si elle était portée par une danseuse de talent ». Je pensais faire un dessin tout seul, mais alors que je m’ennuyais en cours, j’ai eu des idées pour en faire aussi un poème, et voilà le résultat !

Frêle demoiselle, comme elle danse dans l’air ;
D’elle on ne voit que sa robe frôlant la terre,
Les traces graciles laissées dans la poussière,
Les témoins muets de sa virevolte éphémère…

Sans mélodie, les échos de ses pas résonnent.
Sans corps, son coeur enveloppé de tissu tonne.
Sans public, les vents vivant autour d’elle bourdonnent.
Sans visage, sa bouche avide pourtant fredonne…

Le feu, les flammes, la réalité l’attrapent,
Un doute réel s’abat, douloureuse chape.
Les cendres grises de la robe tombent en grappes.

Invisible écrasée sous le poids de son tort,
Elle repose sur le sol parmi les morts.
Las ! Pauvre Muse, en vain je cherche ton corps !

Et voilà le dessin ! La robe est rouge dans la description du tableau, et j’ai hésité à la colorer, mais je pense laisser le dessin comme ça finalement, elle me plaît bien en blanc. J’ai pris un modèle pour recopier les plis de la jupe, autrement je ne m’en serais pas sortie ! Idem pour les nuages noirs, mais je ne les ai pas très bien réussis malheureusement :/ La silhouette de la danseuse m’a posé quelques problèmes, il fallait montrer qu’elle dansait sans dessiner son corps, d’où le choix des manches longues, et d’une jupe longue qui marque mieux le mouvement. L’idée de laisser les traces vient du poème, et aussi et surtout je trouvais ça classe ^^ J’ai brûlé les bords pour retrouver le côté flammes du titre, de la danseuse, et du poème. Ca m’a pris un bon moment à faire, je n’ai pas du tout l’habitude d’utiliser un briquet, encore moins de brûler du papier ! J’ai hésité à mettre le titre de la peinture, ou plutôt comment le mettre ; finalement je l’ai dessiné en lettres gothiques, mais je me suis un peu foirée : mon gros problème avec cette écriture, c’est que j’ai un mal de chien à la dessiner droite ! J’aurais dû tracer une ligne, ne pas la faire aussi près des bords brûlés, mais je m’en suis rendue compte trop tard.

Au final, mon interprétation s’est peut-être un peu éloignée de la description originale, mais je l’aime bien quand même malgré ses défauts ^^ Et vous, qu’est-ce que vous en pensez ? :3

Inner thoughts

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Dessin du mois dernier ! Assez glauque, vous êtes prévenus, je l’ai appelé Inner thoughts, soit « pensées intérieures ». C’est ma « thérapie personnelle »… elle est efficace, enfin je crois ? Bref ! Je n’ai pas grand-chose à vous dire dessus, je suis assez satisfaite des mains que je n’ai pas trop foiré pour une fois ! J’ai esquivé honteusement la difficulté des visages en les cachant, qui sous les cheveux, qui sous une main ^^ Pourquoi autant d’anglais me demanderez-vous : pour la classe du titre, et parce que les anglais ont souvent un seul mot là où le français a besoin d’une expression entière. Que pensez-vous du dessin ? Avez-vous des conseils pour m’améliorer ?

Theristìs

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Bien le bonsoir bande de délicieux Orques de Cirith Ungol, j’espère que vous allez bien 🙂 J’ai beaucoup de mal à vous trouver des poèmes originaux en ce moment, si vous avez des auteurs ou des titres à me conseiller, je suis preneuse :3 Du coup, pour compenser et aussi pour rattraper l’article manqué de mercredi, je vous propose un dessin. Je n’ai pas pu faire les photos progressives, mais j’espère que ça vous plaira quand même 🙂 A la fin de cet article, j’ai un petit projet en lien avec le dessin à vous proposer, restez jusqu’au bout plize, je vais avoir besoin de votre avis 😛 

Eeeet ce carreau de ma salle de bain est le point de départ ! Non, je ne déconne pas 😀 Je me suis amusée à chercher des formes dans les espèces de traînées d’aquarelle bourrées que vous voyez, et j’y ai vu une silhouette de femme. Au départ je voulais en faire une belle aristocrate, comme un tableau vous voyez ? Et puis j’ai lentement évolué vers une autre idée, je vous laisse juger XD

Miséricorde qu’est-ce que le tatouage sur son ventre m’a donné du mal >< J’ai aussi fait de mon mieux pour la silhouette, marquer les contours sans les faire trop raides, marquer la poitrine en respectant la perspective et la position 3/4 de face… argh. Mais je suis très contente du visage, particulièrement l’oeil et l’oreille avec sa créole pour la classe ^^

Et la voilà, elle est belle, elle est sublime :3 Oui, je sais, c’est pas bien de se vanter, mais honnêtement je suis très fière de celui-ci 😀 J »ai mis un bon moment pour faire la faux, mais je suis assez satisfaite de la lame et des petits crânes en décoration. Au début je ne savais pas du tout quoi faire pour le fond, je pensais à des volcans et des grottes comme si on était en Enfer, mais finalement j’ai opté pour un sol craquelé façon désertique, des arbres morts et des pendus en simples silhouettes. J’aurais pu essayer de les faire plus détaillés, mais j’avais peur que trop de détails tue le détail, le dessin était déjà assez chargé :/ Petit kif avec le tatouage sur l’épaule, je trouvais que ça faisait vide sinon ^^ je me suis inspirée en partie du sceau de Sebastian dans Black Butler et du symbole de Zeref-Ultear dans Fairy Tail. Et pour la symbolique, le pendentif qu’elle porte est une croix du Léviathan : elle est souvent associée au satanisme, mais la seule association satanique qu’on lui trouve date en réalité des années 1960, dans un livre d’Anton LaVey (ça m’intéresserait d’y jeter un oeil d’ailleurs 😛 ). En dehors de ça, c’est le symbole alchimique du souffre et de l’élément masculin (par opposition au mercure, donc oui, y a une petite contradiction, mais je voulais absolument cette croix ^^), elle est composée du symbole de l’infini et d’une double croix pour souligner l’équilibre et la protection entre les personnes. LaVey a pu l’utiliser pour se moquer de la croix chrétienne, en montrant que les humains sont leur propre centres de vérité et d’équilibre (source : Wikia) Et j’ai choisi d’appeler la demoiselle Theristìs, qui signifie « faucheur » ou « faucheuse » en grecque (enfin d’après ce que j’ai pu trouver sur Internet). Je trouve que ça claque comme nom 😛

Et pour tout vous dire, ça me plairait bien d’écrire une fiction sur ce personnage, est-ce que ça vous dirait si j’ai le temps ? S’il vous plaît répondez-moi dans les commentaires, c’est une idée qui me plaît beaucoup :3