Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ^^ J’arrive a une pause bien méritée, un ptit weekend de trois jours que je vais savourer comme un bonbon ! Ces trois jours seront respectivement le beurre, l’argent du beurre et le torse nu et luisant du crémier 😛
Nouvelle chronique littéraire ! Une BD que j’ai découverte totalement par hasard à la bibliothèque où je travaille 🙂 Voici Ninn, écrite par Jean-Michel Darlot et dessinée par Johan Pilet à partir de 2015. La série compte actuellement 5 tomes et est toujours en cours. Vous êtes prêts ? Attention à l’espace entre le marchepied et le bord du quai 😛
Résumé : Le métro parisien. Un univers rassurant et familier, simple lieu de transit pour des milliers d’usagers qui parcourent quotidiennement ses kilomètres de couloirs. Un organe de la vie moderne au fonctionnement parfaitement millimétré, agencé par une cohorte d’employés et de techniciens zélés.
Et pourtant, ce monde apparemment sans mystère possède sa part d’ombre et de secret…
Ninn fut découverte tout bébé dans le métro parisien par deux ouvriers effectuant des réparations sur les voies. Aujourd’hui, Ninn a onze ans et le métro est son univers. Elle en connaît le moindre recoin et s’y sent comme chez elle. Mais en dépit de sa joie de vivre, Ninn se pose mille questions. D’où vient-elle ? Quels sont ces souvenirs lointains et incompréhensibles qui hantent ses souvenirs, elle qui n’a jamais mis le pied hors de Paris ? Pourquoi voit-elle, depuis peu, des essaims de papillons parcourir les galeries, invisibles aux yeux de tous sauf aux siens ? Toutes ces questions la taraudent, d’autant qu’une sourde menace la traque sans répit…
Mon avis :
Ouep, a priori le métro parisien n’est pas vraiment l’univers le plus glam qui soit pour commencer une histoire ! Surtout si vous êtes déjà passés à la station Châtelet à l’heure de pointe… Pourtant, entre les histoires inquiétantes de gens qui ont disparu sans laisser de trace sur les voies, certaines stations réutilisées par les nazis (Porte des Lilas pour ceux que ça intéresserait) ou encore les fameuses stations fantômes, il y a de quoi faire.
Quelque part, la BD me fait un peu penser à Blue au Pays des Songes : une jeune fille perdue et en proie à la solitude, un monde incroyable et onirique… Des éléments qui me plaisent, et en même temps il y a une originalité indéniable, avec mille et une idées tantôt poétiques, tantôt dramatiques comme je les aime ^^
Le dessin est très agréable à regarder, coloré et dynamique à la fois. Certaines scènes sont vraiment magnifiques, voire à couper le souffle 😛
La BD nous fait rencontrer Ninn, une jeune fille avec une histoire aussi intrigante que son drôle de prénom. Trouvée bébé dans le métro, elle n’a aucun indice sur ses parents ou l’endroit d’où elle vient réellement… jusqu’à ce qu’un jour, elle se mette à voir des papillons dans le métro. Des dizaines et des dizaines de papillons, invisibles pour tout le monde sauf elle. En les suivant, elle fait une rencontre improbable et plonge dans un véritable monde parallèle. Tout y semble à l’abandon, et des ombres cauchemardesques en ont fait leur domaine. Ninn viendrait-elle d’ici ? En tout cas, ces ombres la reconnaissent et sont déterminées à la faire disparaître, par tous les moyens.
Que vous dire ? J’ai enchaîné les 5 tomes à la suite tellement j’étais fascinée, donc maintenant c’est compliqué de démêler mes impressions sans vous spoiler XD Je trouve l’univers de la BD passionnant et vraiment original, vous ne verrez plus jamais le métro de la même manière ! Le monde caché découvert par Ninn est complètement fou et regorge de possibilités : les auteurs les explorent tome après tome, même si au tome 5 je trouve ça un peu maladroit car ça ressemble un peu trop à un épisode filler ^^’ Mais c’est vraiment le seul bémol que je pourrais trouver. Entre imaginaire et inspiration de faits réels du XXe siècle, la série regorge de rebondissements.
Au fur et à mesure qu’on en apprend sur ce monde parallèle ou sur le métro parisien, on rencontre aussi de nombreux personnages. Ninn restera cependant le personnage central, ainsi que son ami des plus insolites : un tigre de papier !
On s’attache tout de suite à l’héroïne : elle est un peu à part et solitaire, personne ne comprend vraiment sa passion pour le métro. Sa seule famille, ce sont les deux ouvriers qui l’ont recueillie après l’avoir trouvée en faisant des travaux… et eux veulent à tout prix la protéger des dangers qu’elle court à s’aventurer trop loin dans son passé. Néanmoins, Ninn est obstinée, elle ne manque ni de courage ni d’énergie. Le tigre de papier qui va l’accompagner et la protéger fait mon bonheur en tant que fan des grosses peluches félines ^^ Il fait office de guide pour la jeune fille, mais c’est aussi un ami précieux, avec des remarques délicieusement ironiques par moment 😀 Même lui est dérouté par Ninn et son tempérament de casse-cou.
Parmi les personnages qu’on va retrouver, il y a aussi la jeune femme qui tient le kiosque à journaux près de la sortie du métro : belle et cultivée, elle aide Ninn à faire ses devoirs puis à faire des recherches sur les mystères du métro qui l’a vue grandir. Mais surtout, c’est une mine incroyable de connaissances et une littéraire en puissance. Evidemment, je suis fan 😀
Bref, une série de BD que je suis vraiment heureuse d’avoir découvert, et j’espère que vous aurez envie de la lire vous aussi ^^ Elle m’a passionnée de A à Z, et j’ai terriblement hâte que le tome 6 sorte enfin !