Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Je viens de remettre la main sur une petite enceinte pour mon ordi, et je vous jure que ça soulage de ne plus avoir à être tout le temps le casque sur les oreilles (c’est un PC avec tour, mais l’écran n’avait pas d’enceintes). Je ne sais pas comment fait mon compagnon : lui, c’est casque H24, et hyper fort avec ça ! Le pire de tout ? Son ouïe est quand même meilleure que la mienne. J’enrage.
Nouvelle chronique littéraire ! Ahlala, quel régal que la quadrilogie dont je vais vous parler ❤ Je l’avais notée dans mon interminable wish-list et la bibliothèque m’a donné l’occasion de enfin lire les livres. Je ne m’attendais pas à un tel coup de coeur 😀 Voici Le Royaume de Pierre d’Angle de Pascale Quiviger, publiée entre 2019 et 2021. C’est une série d’origine québécoise !
Bien le samedi bande de poésies, nouveau bonjour et nouveaux gens ! On se retrouve à nouveau pour une petite poésie – profitez-en, parce qu’après j’ai lu plein de BD et elles vont nous occuper pour plusieurs articles 😀 Comme dans beaucoup de bibliothèques de France, j’ai eu l’occasion de faire quelques recherches pour le Printemps de Poètes. Le thème de cette année étant les frontières, je me suis concentrée sur la poésie de pays autres que la France. Et comme on ne connaît de la poésie japonaise que les haïkus et des poètes masculins, et que j’ai l’esprit de contradiction, j’ai donc cherché une poétesse japonaise qui a écrit des vers libres 😛
Après quelques tâtonnements sur Google, j’ai fini par découvrir Misuzu Kaneko, née en 1903 et morte en 1930, spécialisée dans la poésie pour enfants. Comme beaucoup malheureusement, elle n’a pas connu le succès de son vivant ; néanmoins, les poèmes et comptines qu’elle avait pu publier via des magazines pour enfants étaient déjà très appréciés pour leur douceur. Sa vie n’a pas été aussi heureuse : elle avait commencé à écrire et à publier, tout en prenant part au commerce familial (une librairie, le rêve), mais son mari (choisi par son oncle) lui impose d’arrêter l’écriture. Ce charmant compagnon de vie ne s’arrête pas en si bon chemin, la trompe et lui transmet une MST ; lorsque Kaneko obtient enfin le divorce, ce n’est que pour comprendre qu’elle va perdre la garde de sa fille. N’ayant plus aucun recours, elle finit par se donner la mort à 27 ans, la veille du jour où elle aurait dû remettre sa fille à son ex-mari. L’enfant sera finalement élevée par sa grand-mère. Ses poèmes ne sont redécouverts que bien plus tard, inscrivant leur auteure dans la postérité, et ce dans 11 langues différentes.
Le poème que je vous ai choisi a été traduit par Brigitte Allioux, et mis en ligne par Jacqueline Salmon. Il y avait beaucoup d’autres poésies de Misuzu Kaneko sur le site en question, donc je vous encourage vraiment à y faire un tour si jamais ça vous intéresse 🙂
je voudrais aimer tout absolument tout
les poireaux, les tomates, le poisson aussi tout pouvoir aimer, sans rien laisser
tout ce que cuisine maman tous les petits plats qu’elle prépare
je voudrais aimer tout le monde, et celui-ci, et celui-là
le médecin tout comme le corbeau noir je voudrais tout aimer sans rien laisser
le monde entier tout ce que firent les dieux
Un petit poème tout simple, à la fois spontané et plein de tendresse pour tout ce qui nous entoure. Un vœu de bonheur et d’amour, tellement naturel que j’en ai presque eu la larme à l’œil. J’aime beaucoup la progression, depuis l’assiette et les plats maternels (qui n’a jamais détesté son assiette de chou-fleur ou de brocolis…) à toutes les choses de la vie comme le médecin ou le corbeau. Tout ce qui compose notre univers, Kaneko voudrait l’aimer comme toutes ces choses que sa mère lui prépare, même celles qu’elle aime moins. Et surtout il y a cette idée de ne rien laisser sur le bord de l’assiette, de goûter et profiter de tout. Aimer tout, tout le monde, y compris ce qu’elle ne connaît pas encore et qu’elle a hâte de découvrir : « et celui-ci, et celui-là » ! La note finale est émerveillée, elle confine presque à la magie, en faisant de toutes ces choses des créations divines, des petits miracles. C’est comme si on voyait le monde pour la première fois, à hauteur d’enfant, avec fascination.
Pour une fois, j’ai tenu à vous mettre le portrait de l’auteure : elle y semble à peine sortie de l’enfance, son visage a encore de très jolies rondeurs et on imagine sans peine à quel point son sourire doit être adorable. La seule information est que la photo date d’avant 1930, donc au moins un an avant sa mort. C’est terrible parce que la photo est si lumineuse !
J’ai aussi tenu à vous partager une photo de l’œuvre d’art Love de Alexander Milov. Elle est assez connue, mais je l’adore et j’adore son message : on y voit deux adultes assis dos à dos, visiblement après une dispute mouvementée ; mais à l’intérieur de chacun des deux, il y a un enfant, qui lui n’aspire qu’à la réconciliation. Pour Milov, ces enfants, qui brillent dans le noir, représentent la sincérité et la spontanéité, l’envie de se parler malgré les problèmes. Cette sculpture m’évoque la même émotion que le poème de Misuzu Kaneko : une envie, un désir simple, et un sentiment d’amour aussi naturel que de respirer. Ca semble tout petit et utopique par rapport au monde qui nous entoure, mais rien à faire, ça semble tellement évident qu’imaginer qu’on ne l’ait pas tous en nous devient inconcevable. On a envie d’embrasser le monde, encore plus si ça peut le rendre heureux à son tour.
Connaissiez-vous déjà Misuzu Kaneko ou Alexander Milov ? Est-ce que d’autres artistes vous ont fait ressentir cette émotion ? Dites-moi en commentaire, et n’hésitez pas à me conseiller d’autres œuvres, je suis toujours à l’affût 😀
Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Quelle série regardez-vous en ce moment ? Je suis actuellement en train de me faire une overdose de Doctor Who : mon compagnon s’est offert l’intégrale des saisons 1 à 12, et j’en profite honteusement 😛 Nous sommes des fans invétérés, on pourrait passer des heures à discuter des points de scénario, et je ne vous parle même pas des répliques qu’on passe notre temps à réciter. On a nos acteurs favoris, et nos épisodes bien aimés, mais la vérité c’est qu’on adore toute la série, de la première à la dernière minute ^^ Si vous ne la connaissez pas, foncez !
Nouvelle chronique littéraire ! J’ai une fois de plus fait une infidélité à ma PAL astronomique pour craquer sur un petit allumeur de roman et… je ne regrette rien ❤ J’ai un faible pour les éditions de l’Homme Sans Nom, elles ne m’ont jamais déçue et encore une fois c’est un plaisir littéraire renouvelé. Voici Le Chant des Géants de David Bry, un roman fantasy publié en 2022 !
Bien le bonjour, bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Sincèrement, je déteste le mot « maturité ». Je ne m’y retrouve plus avec ce mot, on me dit que je ne le suis pas assez, mais c’est quoi être mature ? Concrètement ? Assurance et confiance en soi ? C’te bonne blague. Sang-froid ? Pas mon truc non plus, je suis un nid d’angoisses vivantes. Sagesse et réflexion ? C’est un nouvel échec, l’étourderie est une seconde nature chez moi. Donc, je suis classée « immature », et j’ai l’impression que plus le temps passe, plus c’est un défaut impardonnable. Impuissance ou mauvaise volonté de ma part (y a-t-il un psy dans la salle ?), toujours est-il que ça me mets dans une rage, vous n’imaginez même pas. Immature et je vous dis m**de, du plus profond de mon ❤
Nouvelle chronique littéraire ! On termine aujourd’hui la trilogie des Mille Femmes Blanches de Jim Fergus avec le dernier volet, Les Amazones. Paru en France en 2019, le volume conclut la série en revenant petit à petit au présent et aux conditions de vie des Amérindiens aujourd’hui, triste héritage de la colonisation et de leur intégration forcée à la « civilisation ». De fait, le roman s’ouvre sur des chiffres tirés d’une enquête dévoilant le nombre effrayant de femmes Indiennes disparues ou maltraitées en 2019, le tout dans la plus parfaite indifférence de la justice états-unienne.
Bien le bonjour, bande de gens, j’espère que vous allez bien ^^ C’est avec une grande émotion que je vous annonce aujourd’hui la fin de ma collection de livres « Les Maîtres du Fantastique ». Commencée il y a plus d’un an, avec presque un bouquin paru par semaine, elle compte 70 volumes, ni plus ni moins (ne me demandez pas le prix total, je n’ose pas le calculer 😭). Elle aura carrément la classe sur l’étagère… une fois que j’aurai la place de monter ladite étagère, et que je pourrai la ranger autrement qu’en bien trop haute pile contre le mur 😅
Nouvelle chronique de film ! Celui-ci, il fait partie de mes petites madeleines de Proust, sans même que je sache pourquoi. Impossible de me rappeler l’intrigue à la base, je suis presque sûre que je ne l’avais pas vu en entier la première fois, et pourtant certaines scènes m’avaient marquée. Mesdames et messieurs, ici nous parlons d’un monument du cinéma français, un dessin animé qui a prouvé que les adultes aussi pouvaient s’adonner au genre, qui a marqué le monde entier et inspiré les fondateurs du studio Ghibli (Miyasaki et Takahata), rien que ça ! Voici donc Le Roi et l’Oiseau de Paul Grimault et Jacques Prévert, oui, nous parlons bien du célèbre poète français 😉 Sorti une première fois en 1953 mais désavoué par ses créateurs, le film avait pourtant eu un succès international ; en 1980, Grimault parvient à enfin sortir le film tel qu’il l’avait imaginé avec Prévert, décédé 3 ans plus tôt.