Archives de Catégorie: Albums et contes

Les grands livres avec de belles images et de beaux textes, pour les petits et les grands !

Les quatre saisons d’en sortant de l’école

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Je commence à tester une nouvelle organisation pour avancer sur le roman, et j’ai l’impression que ça marche : au lieu de préparer toute la communication, les mails, les corvées etc., avant de m’autoriser à me mettre à écrire, je fais l’inverse. Je prends mon temps, je commence par un temps d’écriture aussi long que je veux (de toute façon, avec mes poignets, je ne peux pas dépasser deux heures), et ensuite je m’occupe du reste. Et ça marche. J’ai encore assez de temps pour ce reste. Et j’ai réussi à écrire. Et je me sens détendue, beaucoup plus détendue que je ne l’étais depuis un moment 😀

Nouvelle chronique littéraire ! Pour lire de la poésie, j’aime bien posséder les livres plutôt que de les emprunter ; pour pouvoir feuilleter, dévorer, ou juste picorer dedans quand j’en ai envie. Mais quand je vais en bibliothèque, j’en profite quand même pour regarder ce qui existe, en particulier les beaux livres. Je pioche des idées de cadeaux de moi à moi 😀 Et pour une fois, j’en ai emprunté un ! Voici Les quatre saisons d’en sortant de l’école, un beau livre un peu particulier qui compile des poèmes de Jacques Prévert, Robert Desnos, Apollinaire et Eluard. Mais ce n’est pas tout ! Il y a 52 poèmes et 2 DVD qui contiennent 52 courts-métrages de 52 réalisateurs et réalisatrices différents, pour animer les 52 poèmes. Autant de styles et de visuels différents, pour autant de nuances de rêves.

Résumé : La poésie à hauteur d’enfants ? Rien d’impossible ! C’est le défi relevé par ce livre et ces films qui mettent en scène 52 poèmes et les 52 interprétations graphiques qu’en ont fait de jeunes réalisateurs de cinéma d’animation. Les courts-métrages, tantôt légers, mélancoliques, oniriques ou drôles, ont chacun un univers graphique singulier et invitent à rêver. Un ouvrage qui laisse la part belle à l’émotion et à la lecture, mais qui permet aussi de rentrer dans les coulisses de la création grâce à un système de rabats.

Mon avis :

Le livre est divisé en quatre parties, une pour chaque saison, avec pour chacune un poète à l’honneur. Ce ne sont pas forcément mes poètes préférés, mais il y a eu plusieurs poèmes qui m’ont bien plu. Toutefois, ce que j’ai préféré, c’était les parties qui expliquaient le travail des réalisateurs et réalisatrices ; il n’y en avait pas pour tous les poèmes, mais c’était super intéressant de voir les techniques et surtout le travail de recherche de chacun. 2D ou 3D, papier, illustrations, stop-motion, animation classique,… C’était passionnant ! Il y a même un lexique pour comprendre les étapes préalables à la construction du film : car ce n’est pas tout de le réaliser, mais encore faut-il savoir ce qu’on veut faire et comment on veut représenter le poème choisi.

Concernant les poèmes, ils abordent beaucoup de sujets. L’enfance, la rêverie, l’amour, la guerre,… On flotte tranquillement de l’un à l’autre, c’est une lecture vraiment agréable. Ma chronique va cependant être très courte, d’autant plus que je n’ai pas cherché à regarder tous les courts-métrages (pas eu le temps, voilà pourquoi je n’emprunte pas en bibliothèque d’habitude 😛 ) ; toutefois, le peu que j’en ai vu était aussi divers que captivant 🙂 Après les différentes techniques et le témoignage des réalisateurs sur ce qu’ils ont fait, on regarde le produit final d’un autre oeil. On passe d’un rêve à l’autre, avec cette impression accrue de voyager entre plusieurs univers, voire plusieurs dimensions ^^ En fait, le livre est un peu comme un Tardis 😀

C’est un très bel album, pas mon recueil de poésie préféré ni mes poètes favoris, mais j’ai vraiment apprécié tout le travail d’adaptation et de pédagogie autour des courts-métrage. A découvrir donc si vous en avec l’occasion 🙂


Les Ogres-Dieux

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Je vous avoue que parfois, j’hésite à continuer ou non le blog. Déjà, les chroniques me prennent beaucoup de temps ; non pas que je sois en galère pour les sortir à temps, mais plutôt je suis en galère pour les écrire au rythme où je lis les livres concernés. Vous allez me dire, pourquoi t’embêter, ne fais pas de chroniques pour toutes tes lectures ! Seulement j’en reviens à la raison même pour laquelle j’ai commencé ce blog il y a 10 ans… je n’ai personne avec qui discuter de mes lectures. Instagram est très bien, mais ne me permet pas de développer autant qu’un article de blog ; et parfois, j’ai vraiment besoin de développer, de poser mes mots pour réfléchir à ce que je viens de lire. Bref, le dilemme est présent ^^’

Nouvelle chronique littéraire ! Encore une fois, une série issue de la collection Métamorphose aux éditions Soleil ❤ Et encore une fois, une magnifique découverte, que je tiens à partager avec vous 😛 Voici donc la série Les Ogres-Dieux, en 4 tomes, illustrée par Bertrand Gatignol et écrite par Hubert (scénariste malheureusement décédé à qui on doit d’autres très bons titres dont L’Esprit de Lewis, Peau d’Homme ou encore Le Boiseleur). Elle est indiquée comme étant terminée depuis 2020, année de la mort de Hubert ; m’est avis que c’est surtout ce dernier fait qui a mis un coup d’arrêt à la série, car un dernier tome aurait permis une véritable conclusion à l’histoire magistrale que la série déroule. Pour autant, passer à côté serait une grosse erreur !

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Une bible

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! J’ai un nouveau puzzle, j’y suis accro en même pas trois minutes ^^ Mais surtout, je suis assez contente parce que je crois réussir à trouver un rythme ou du moins une habitude d’écriture. Si j’arrive à y intégrer une routine de sport, je serais archi fière de moi 🙂 Pour l’instant, ma routine actuelle tient à ça : en rentrant du boulot, ne surtout pas tomber sur le canapé sinon je ne me relève jamais, l’idéal étant une corvée ménage. Pas très vendeur mais au moins ça m’évite de croûter et ça me fait gagner du temps sur le weekend 😀

Nouvelle chronique littéraire ! Il y a quelques articles, je vous proposais une lecture du Livre des Morts des anciens Egyptiens. Aujourd’hui, la Bible 😀 Mais pas n’importe laquelle : une édition aussi humble par rapport au monument religieux que très soignée dans sa présentation, j’ai nommé une bible de Philippe Lechermeier, illustré par Rebecca Dautremer. J’ai adoré le travail du duo pour le beau livre Princesses oubliées ou inconnues, alors pour la première fois, j’avais vraiment envie de lire la Bible ^^

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Eco

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Je me débats depuis plusieurs jours avec la programmation des publications Instagram, et j’enrage, j’enrage ! L’application pompait monstrueusement la mémoire de mon téléphone, m’obligeant à supprimer à tour de bras les données envahissantes… mais je crois deviner que ces données concernaient également mes publications programmées… qui sont par conséquent TOUTES à refaire. J’encolère, j’enfurie, j’enrogne et j’enrage. ARGH !

Nouvelle chronique littéraire ! Un très beau coup de coeur que je suis ravie d’avoir découvert par hasard au festival de la BD d’Angoulême. Ce n’était pas une nouveauté, mais je m’en moque : il fait partie de la collection « Métamorphose » aux éditions Soleil, collection que j’adore ❤ Aucun de leurs ouvrages ne m’ont déçue, et j’en ai chroniqué plusieurs sur ce blog ! Voici donc Eco, un conte publié à l’origine en 3 volumes, mais j’ai pu mettre la main sur l’édition intégrale. Je ne connaissais pas les travaux de l’illustrateur Jérémie d’Almanza, mais j’ai été aussitôt conquise ^^ En revanche, je connaissais déjà Guillaume Bianco pour Billy Brouillard et Comment Mélissandre la petite sorcière découvrit le secret du bonheur, bref je suis fan ❤

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Quelques contes modernes

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! J’ai récemment découvert une étrange étagère dans la bibliothèque où je vais, qui s’intitule « Contes modernes », et je n’ai clairement pas été déçue en farfouillant dedans ❤ Originaux, souvent sombres, je me suis régalée et je vous ai préparé des mini-chroniques pour mes 3 préférés ^^

Le loup de la vallée de Six-Cailloux, de Solène Gaynecoetche et Eric Désiront

Résumé : Dans la vallée de Six-Cailloux, des enfants disparaissent. Un loup, terrifiante créature de la lune, doit être chassé pour rompre cette horrible série d’enlèvements. Mais si les yeux des adultes y voient une bête, un chasseur redoutable, les enfants, eux, nous conteront une tout autre histoire : la légende du loup de Six-Cailloux.

Mon avis : Ce sont avant tout les illustrations qui m’ont séduite avec cet album, faites à partir de photos de silhouettes découpées dans du papier noir. L’histoire est très sympa, quoiqu’un peu attendue. Ce n’est pas mon histoire de loup favorite (je recommande chaudement Le Loup dans la Lune), mais elle a le mérite d’aborder des thèmes importants, notamment la compassion. C’est une belle petite légende, et un très beau livre que je vous conseille ^^

La Belle et le Fuseau, de Neil Gaiman et Chris Riddell

Résumé : À la veille de son mariage, une jeune reine décide de quitter son palais pour aller délivrer une princesse prisonnière d’un sortilège de sommeil. Elle laisse sa robe de mariée, revêt sa cotte de maille, se pare de son épée et enfourche son cheval. Entourée des nains qui l’accompagnent et la protègent, la reine traverse un tunnel sous la montagne et avance vers le royaume endormi. Bientôt, un château apparaît dans le lointain. Ses murs sont recouverts de ronces et de toiles d’araignées et, dans le donjon, repose la princesse aux lèvres rouges comme les roses. Mais qui sait, peut-être que dans ce conte-là, la princesse n’est pas celle qu on croit, et qu’une reine donnera un baiser à une belle endormie…

Mon avis : Alors là, BOUYYAAAAAAA ❤ Déjà, je suis une grande grande grande fan du travail de Chris Riddell, ses illustrations me passionnent depuis que je l’ai découvert avec les Chroniques du Bout du Monde, et ça ne s’est jamais démenti par la suite. Il a souvent illustré des ouvrages écrits par l’excellent Neil Gaiman, et c’est un duo que j’adore tout particulièrement ^^ Du même format que cet album, j’avais déjà découvert Odd et les Géants de Glace (juste magnifique), alors quand j’ai vu qu’ils en avaient fait un autre, j’ai sauté dessus ! Illustrations noir et blanc détaillées à souhait et ça et là rehaussées d’or, on en prend plein les mirettes. Et le récit n’est pas en reste ❤ Vous croyez connaître vos contes de fées ? La Belle au Bois Dormant n’a plus aucun secret pour vous ? Et si vous vous trompiez ? 😉

Les Bêtes d’Ombre, de Anne Sibran et Stéphane Blanquet

Résumé : « C’était tout un village, ils allaient dans la nuit. L’un derrière l’autre, sans faire de bruit ; Les pères restaient derrière, cachés sous leurs manteaux. Puis les mères venaient ensuite, les cheveux emmêlés. Seuls les enfants marchaient devant. » Dans ce conte, des parents qui ont commis des atrocités sont devenus des « bêtes d’ombre » ayant perdu la mémoire des mots. Seuls, l’amour et le pardon des enfants innocents pour ces parents leur permettra de devenir à nouveau des hommes.
Ce conte est inspiré par le génocide qui a eu lieu au Rwanda du 6 avril au 4 juillet 1994.

Mon avis : Ce conte-ci est juste incroyable et il m’a énormément marquée. Autant par le texte que par les illustrations, qui me font énormément penser aux graphismes des jeux Little Nightmare (que je vous recommande absolument !). Cauchemardesque en tout point, il avait déjà tout pour me plaire. Des parents et leurs enfants cheminent, mais les parents se cachent et laissent leurs enfants ouvrir la voie ; ce n’est qu’au lever du jour que pendant un instant, un très court instant, les enfants peuvent les appeler par leur nom et retrouver leurs vrais parents. Mais dès que revient la lumière du soleil, de nouveau leurs parents dissimulent leurs visages. C’est un peuple en exil qui chemine encore et encore, jusqu’au jour où les parents tentent de commettre l’irréparable… L’histoire est un peu plus complexe que celle des autres contes de ce post, mais elle est surtout bien plus profonde. Parmi les thèmes les plus importants, il y a la relation parents-enfants, le pouvoir de la parole et aussi celui de la mémoire. C’est peut-être mon préféré sur les 3 contes d’aujourd’hui, et pourtant il y avait une sacrée concurrence ^^

Connaissiez-vous déjà ces contes ? En avez-vous d’autres à me conseiller dans le même genre ? Dites-moi tout en commentaires 🙂