Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Cet article démarre sur les chapeaux de roues, je n’ai plus aucun post d’avance et une bonne quarantaine de brouillons avec mes lectures encore non chroniquées, ça va swinguer sur le clavier mes chéris ! … bon par contre va falloir que je me creuse les méninges, ça veut aussi dire une bonne quarantaine de chroniques à rédiger à froid ><
Nouvelle chronique littéraire ! Un roman (ou plutôt une duologie) que j’avais très hâte de découvrir, c’est donc sans le moindre scrupule que j’ai profité de travailler en bibliothèque pour le faire venir dans des étagères à ma portée 😀 Je pourrais me faire accuser de conflit d’intérêt, mais comme j’ai réussi à faire apprécier le roman à d’autres lecteurs, j’vois pas où est le problème, mouahaha ! Bref, voici Binti, écrit par Nnedi Okorafor (de son vrai nom Nnedimma Nkemdili Okorafor), une écrivaine américaine d’origine nigériane. Il s’agit d’une duologie (trilogie dans sa version originale) de SF africaine – on parle aussi d’afrofuturisme : jusque là je ne connaissais pas beaucoup la littérature africaine, mais découvrir de l’imaginaire africain, voilà qui me bottait particulièrement !
Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Je commence à écrire cet article à peine 30mn avant de partir pour une visite d’appartement, croisez les doigts pour moi… même si vous ne lirez ceci que dans un mois XD L’espoir est fort présent, car en fait c’est une location de maison, un peu plus grande que notre appart actuel, mais pas beaucoup plus chère en terme de loyer ; elle nous permettrait d’avoir un bureau et un atelier pour monsieur, et une bibliothèque pour moi ! Evidemment, on est trèèès loin d’être les seuls sur le coup, on risque de se faire un peu balader >< Mais l’espoir est présent !
Nouvelle chronique littéraire ! Ici, un p’tit roman de SF, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais la couverture était classe et j’aime bien quand un roman de SF propose des thèmes liés à la nature 🙂 Aussitôt vu à la bibliothèque, aussitôt rajouté à la pile des emprunts ! Voici donc Le courage de l’arbre de Léafar Izen, paru en 2022 !
Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ^^ Admirez les progrès culinaires (j’en fait à peu près un tous les 3 ans, entre les plats de pâtes et les conserves) : je sais désormais comment préparer des sashimis maison, grâce aux cours particuliers de Monsieur ! Bon, c’était aussi parce que ledit Monsieur en avait marre que ce soit tout le temps à lui de les faire Rendez-vous dans 3 ans pour le prochain progrès, en attendant je vais aller réchauffer une pizza.
Nouvelle chronique littéraire ! Et on repart du côté de la science-fiction pour varier un peu les plaisir ^^ J’ai trouvé ce roman d’occasion, et je l’ai pris un peu par hasard, parce que pourquoi pas 😛 Il s’agit de L’Algébriste, un roman space opera de Iain M. Banks publié en 2004. Ouep, le titre donne des sueurs froides si comme moi vous êtes fâché avec les maths XD Pour ceux qui ne savent pas, le space opera est un genre de la science-fiction qui désigne des récits dans l’espace, avec aventures épiques, cadre géopolitique plus ou moins complexe, éventuellement guerre ou rigueur scientifique dans l’écriture. Le meilleur exemple, c’est Star Wars 🙂
Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ^^ Suis actuellement en train d’attendre mon train, qui a 5mn de retard : lancez les paris, serai-je à temps pour ma correspondance, ou bien vais-je me mordre les doigts pour n’avoir pas pris la voiture pendant qu’il en était encore temps ?
Nouvelle chronique littéraire ! Je suis très heureuse de pouvoir vous présenter à nouveau une novella de la collection Une Heure Lumière des éditions Le Bélial ^^ Après Les Meurtres de Molly Southbourne, La survie de Molly Southbourneet L’homme qui mit fin à l’histoire, je suis fan de leurs publications ! On se retrouve cette fois pour une réédition de Waldo de Robert A. Heinlein, publié pour la première fois en 1942. Et on peut s’attendre à du très très lourd. Robert A. Heinlein est un des pionniers de la hard science fiction, c’est-à-dire l’un des premiers auteurs de SF à donner une importance primordiale à la cohérence scientifique du récit. Avec Isaac Asimov (auteur notamment de Fondation ou I, Robot) et Arthur C. Clarke, il fait partie du « Big Three » de la SF anglophone. Est-ce que vous visualisez le titan maintenant ? XD
Nouveau dimanche, nouvelle découverte ! Je continue le rendez-vous que j’ai trouvé chez Book & share, et inauguré par le blog Ma Lecturothèque 🙂 Le principe de ce post est de prendre un livre chaque semaine pour vous en citer les premières lignes.
Ce matin du 6 janvier, Jean-Hugues de Molenne devait faire cours aux 5e6. On avait donné au jeune professeur de français, tout récemment arrivé aux Gatre-Cents, la plus mauvaise classe de l’établissement. « Un genre de bizutage », pensa Jean-Hugues en sortant ses affaires de son cartable. Son manuel, Le français en 5e : textes et méthodes, lui parut peser trois tonnes. Il parcourut des yeux la salle de classe encore vide et lâcha un soupir d’angoisse. Si seulement Samir pouvait être malade ! Un rire dévastateur venu du fond du couloir le fit sursauter. Ca, c’était Mamadou, toujours hilare, gueulard, hâbleur. Pénible ! Pénible ! Jean-Hugues plongea un instant son visage entre ses mains. Mais il se ressaisit aussitôt. Aïcha et Nouria, les inséparables, venaient d’entre. – Bonne année, m’sieur ! gloussèrent-elles. Allons, les filles de 5e6 n’étaient pas irrécupérables… Jean-Hugues leur rendit leurs voeux sur un ton compassé. Ses collègues, plus expérimentés, l’avaient prévenu : « Ne jouez pas au copain avec vos élèves ou vous vous faites bouffer ! » – Vous avez une belle veste, m’sieur, le complimenta effrontément Nouria. C’est le Père Noël qui l’a apportée ? Jean-Hugues rougit malgré lui. C’était un cadeau de sa maman. Les 5e6 le prenaient toujours par surprise.
Les autres élèves arrivaient par deux, par trois, s’interpellant, se bousculant. Enfin, Samir entra. Jean-Hugues baissa les yeux, sortit un stylo de sa trousse, ouvrit le cahier d’appel, souffla lentement en comptant, un, deux, trois… – S’il vous plaît, Samir, asseyez-vous, dit-il à tout hasard et sans même relever les yeux. Samir mettait généralement une dizaine de minutes à se choisir une place. A l’en croire, Farida puait le couscous, Stéphane puait des baskets, Zeinul le nul, c’était pas la peine de copier dessus et Mamadou la choure pouvait te tirer ton slip sans que tu t’en aperçoives. – Hé vas-y ! protesta Samir en s’asseyant précipitamment sur Farida. Chui z’assis depuis dix minutes m’sieur. Même que ma chaise, elle pue le couscous. Tout le monde rigola, sauf Farida qui se mit à taper sur Samir en le traitant de tous les noms. – M’sieur, y a ma chaise qui parle ! hurla Samir en se relevant, l’air horrifié. C’est la révolte des chaises, m’sieur. Jean-Hugues compta mentalement jusqu’à dix pour se refroidir. – Samir, si vous commencez aussi fort, vous allez prendre la porte avant que j’aie fait l’appel, dit-il, la voix monocorde. Crier ne servait à rien avec Samir. Menacer non plus, d’ailleurs. – Y a plus de porte, m’sieur, répondit Samir, toujours épouvanté. Sur la tête du couscous à Farida ! C’est la révolte des portes, m’sieur ! Tout le monde rigola, même Farida. – Taisez-vous ! Asseyez-vous, Samir ! Sortez vos livres, je fais l’appel, dit Jean-Hugues avec la précipitation qu’on met à éteindre un début d’incendie. Badach ! – Présent, répondit sagement Majid, qui avait un peu pitié du jeune prof. L’appel se poursuivit sans nouvel incident.