Archives de Catégorie: Films

Je ne vais pas souvent au cinéma, la faute à ma radinerie, mais j’aime beaucoup mater des film… et surtout remater en boucle ceux que je connais déjà par coeur, souvent pour avoir un fond sonore quand je fais un truc qui m’ennuie ^^’ Mais de temps en temps, je sors de ma zone de confort, je découvre ! Et vous aussi du coup :P

Venom 2 : Let there be Carnage

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ^^ En route pour les vacances de mon côté, ca faisait un moment que j’avais plus vu de montagnes enneigées ❤ Actuellement sur la route à regarder des champs givrés qui défilent ^^ Et vous, vous seriez plutôt Noël à la neige ou Noël à la plage ? 😁

Nouvelle chronique de film ! Avec mon copain, on avait beaucoup aimé le premier film Venom, et on avait très envie de voir le second opus, sorti en 2021 et réalisé par Andy Serkis. Comme on a mis le temps, on a vu aussi qu’il était pas très apprécié de la critique, mais on s’est dit : « c’est Venom, on va quand même se marrer même si c’est un nanard »… Sauf que même en se disant qu’on allait voir un nanard, la pilule a eu du mal à passer !

Résumé : Après avoir choisi le journaliste d’enquête Eddie Brock comme hôte, le symbiote extraterrestre Venom doit affronter un nouvel ennemi du nom de Carnage, qui se trouve être l’alter ego du tueur en série Cletus Kasady.

Mon avis :

Après les évènements du premier opus, Venom et Eddie tentent de composer l’un avec l’autre. Seulement, le premier est un prédateur qui a besoin d’action et accessoirement de cerveaux humains, le deuxième recherche la tranquillité avant tout : sans surprise, les deux ont du mal à s’accorder. En parallèle de ces tensions naissantes, il y a le serial killer Cletus Kasady, condamné à mort grâce à Eddie et Venom qui ont trouvé l’endroit où étaient cachés les corps de ses dernières victimes. Ce qu’ils n’aurais pu deviner en revanche, c’est que Cletus allait lui aussi devenir l’hôte d’un nouveau symbiote, Carnage. Plus violent, plus meurtrier, plus diabolique.

Commençons par les points positifs : visuellement, le film est super. Les plans, les effets spéciaux, les symbiotes, les bastons qui sont franchement impressionnantes (bouya ❤ ), sans oublier les petites animations utilisées pour raconter l’enfance de Cletus, que du bon de ce côté là ! Et surtout, ce plan avec Carnage devant la rosace de l’église, c’était majestueux ^^
Autre point que j’ai bien aimé, le personnage de Cletus. C’est un méchant très sympa : il est fou, il est cruel, il est déjanté, et à partir du moment où il a son symbiote, c’est un régal de le voir se déchaîner.

Seulement, ce sont les seuls points que j’ai apprécié dans le film, et pourtant j’ai essayé ! En fait, le traitement des personnages est un peu à côté de la plaque. Ca commence avec la petite amie de Cletus, Frances Barrisson : on sait seulement qu’ils ont partagé leur enfance ensemble, qu’elle a été enfermée pendant presque toute sa vie, qu’elle aime autant le chaos que lui. Ah oui, et accessoirement, elle a un super pouvoir qui lui permet de crier assez fort pour démolir un mur. D’où ça lui vient, qui l’a emmenée pour l’enfermer, si vous vouliez les réponses à votre question, vous pouvez vous asseoir dessus. Et n’espérez pas les avoir dans un autre film. Je trouve ça vraiment dommage, Frances est un perso qui en jette carrément et j’aurais aimé en savoir un peu plus sur elle.

Mais là où on a vraiment râlé, c’était les personnages principaux. Eddie et Venom ont du mal à s’accorder, ce qui est plutôt logique : vivre avec un extraterrestre à tendance violente et qui doit bouffer du cervelet pour survivre, c’est sûr que ça complique un peu le quotidien. Eddie rame pour trouver un équilibre entre les exigences de son symbiote et le fait que son grand amour va en épouser un autre. L’affaire avec Cletus lui permet de booster à nouveau sa carrière, mais le FBI commence à se demander pourquoi il est au coeur d’autant d’évènements étranges. Seulement, Eddie a l’air un peu fade comme personnage ; au lieu d’un duo, on voit surtout ressortir Venom. Hélas.

Parce que oui, le pire des deux ça reste Venom. Au début, il est assez impressionnant, c’est un atout incroyable pour Eddie dans son travail de reporter, et pas seulement parce qu’il peut casser des gueules. Et après… qu’est-ce qui s’est passé ?? Venom n’est pas un perso compliqué : il veut s’éclater et profiter de sa puissance, bouffer des cerveaux, bref c’est pas le genre de perso qui se prend la tête. La seule contrainte imposée, c’est que dans le comic, il ne veut pas attaquer les gens qu’il considère comme innocents ; dans le film, c’est Eddie qui le lui impose, mais ça revient au même, et surtout c’est ce qui le différencie de Carnage.
Alors grands dieux, pourquoi ? Pourquoi lui faire sortir des réponses dignes d’un psy empathique quand Eddie est triste d’avoir perdu son grand amour ? Pourquoi lui faire faire un discours limite hippie sur le fait que tout le monde a sa place sur Terre et se réjouir que tout le monde l’aime ? Et en plus vous lui faites présenter des excuses ? Sincèrement ? Et à deux reprises en plus ?! Il a une gueule qui déborde de crocs, des yeux flippants, un corps et un caractère taillés pour faire régner aussi bien la justice que le chaos, c’est un antihéros, c’est pour ça qu’on l’aime, pas pour des actions bisounours qui ne collent absolument pas avec le personnage. Je veux bien comprendre que Venom souffre si son hôte souffre moralement, qu’il ait un semblant d’affection pour son hôte, mais ce n’est pas un sentimental : plutôt que de consoler Eddie, il aurait plutôt cherché à lui remonter le moral à coups de pied au cul ; quand à se faire aimer de la Terre entière, je ne pense pas que ça rentre dans ses priorités tant qu’il peut s’éclater comme il l’entend.

Bref, le film était beau à voir, mais je n’ai pas retrouvé ce que j’aimais dans le premier film et dans le duo Eddie-Venom. La scène post-crédit indique qu’ils vont débarquer dans l’univers de Spider-Man pour le prochain film Marvel, je croise les doigts pour qu’ils aient plus de pêche à ce moment-là !

New Gods : Nezha Reborn

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Noël approche, j’ai sorti mes gros pulls tout en laine, pilou, moumoute, bref, tout ce qui est doux et donne envie de se blottir avec du chocolat. Bien sûr, chaussettes et plaid assortis, la base ! De son côté, mon chéri n’étant pas très pull (les manches longues, ce fléau), il s’est confectionné une cheminée d’appoint, un gros bocal avec quatre bougies qu’il place entre lui et son clavier XD

Nouvelle chronique de film ! La semaine dernière, je vous parlais du film Ne Zha, des studios Beijing Enlight Pictures. Le film dont je vais vous parler aujourd’hui est basé sur le même personnage mythologique, l’enfant-dieu Nezha, mais l’histoire est très différente :3 Nous parlons ici du film New Gods : Nezha Reborn des studios Light Chaser, les mêmes qui ont réalisé White Snake ; heureusement pour nous, pas besoin cette fois de chercher une version à télécharger avec des sous-titres approximatifs, car le film est dispo sur Netflix avec une VF tout à fait correcte ! Cerise sur le gâteau, l’intrigue se passe dans un univers dieselpunk du plus bel effet (mêmes règles que pour le steampunk, mais on se base sur l’essence et les années entre-deux-guerre, au lieu de la vapeur et du XIXe siècle) 😀

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Ne Zha

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ^^ J’ai fait une rechute et recommencé Friends, oui, je sais, je suis un cas désespéré. Surtout que je vais encore m’arrêter en plein milieu de la saison 9 parce que je ne supporte pas qu’ils aient changé la voix française de Chandler… et accessoirement que l’histoire entre Rachel et Ross me pompe l’air. J’ai un problème non ?

Nouvelle chronique de film ! Voici Ne Zha, des studios Beijing Enlight Pictues, réalisé par Yu Yang en 2019. Ce film a fait un carton en Chine au point de détrôner Disney : rien que ça, ça envoie du lourd. Ensuite, il initie le Fengshen Cinematic Universe, l’équivalent chinois du Marvel Cinematic Universe, basé sur un roman chinois majeur du XVIe siècle (je vous en avais un peu parlé dans la chronique sur Jiang Ziya, le deuxième film de cet univers).

Résumé : Ne Zha, un jeune garçon, est né de de l’orbe démoniaque, l’une des deux parties de la Perle du Chaos. Doté de pouvoirs uniques, il se retrouve considéré comme un paria, détesté et craint à la fois. Destiné par une prophétie à détruire le monde, on le condamne à mort pour son troisième anniversaire. Il doit choisir entre le bien et le mal afin de briser les chaînes du destin et devenir un héros.

Mon avis :

Alors avant tout chose, visuellement, ce film est une tuerie et je pèse mes mots. Les animations sont magnifiques, et je vous conseille vraiment de le regarder sur un bon écran et en bonne qualité pour pouvoir en profiter comme il se doit. Malheureusement, il n’existe pas de doublage français (ou alors je ne l’ai pas trouvé), uniquement une version sous-titrée… et pas hyper bien traduite. Mais heureusement, on s’en accommode vite tant le film est cool ^^

L’atmosphère est assez particulière : on retrouve le côté action et drama d’un film de dieu/super-héros, mais en même temps on aura beaucoup de situations ou de personnages comiques, quitte à avoir un langage très franc limite moderne ! (à moins que ce ne soit la faute aux sous-titres ?) Quant au contexte, on est dans une Chine de médiéval-fantasy ; les références aux folklore chinois seront évidemment assez nombreuses, mais rien d’insurmontable pour comprendre l’intrigue.

Le film commence alors que deux immortels affrontent un monstre, la Perle du Chaos, qui a la propriété d’absorber n’importe quelle énergie. Le maître des deux combattants apparaît pour vaincre la Perle et la diviser en deux orbes, l’un bon, l’autre mauvais ; ce dernier est destiné à être détruit par un puissant sortilège, qui a besoin de 3 ans pour se mettre en place. Entre-temps, l’un des disciples est chargé de garder les deux orbes… suscitant évidemment la jalousie et la rancoeur de l’autre. Quant à l’orbe bénéfique, appelé la Perle de Sagesse, il doit être fusionné avec un enfant humain, né d’un grand guerrier, et donner naissance à un héros aux grands pouvoirs.
Evidemment, tout va capoter : alors que l’enfant est en train de naître, le second disciple vole la Perle de la Sagesse, et c’est l’orbe démoniaque qui fusionne avec le bébé. Ne Zha est né. Quant à la Perle de Sagesse, elle a un tout autre destin : fusionnée avec un bébé dragon, Ao Bing, elle devient la clé d’un plan pour permettre aux dragons de se venger des dieux qui les ont condamnés à être les geôliers d’une prison infernale.
Ne Zha est un enfant hors du commun : il suffit de voir qu’à presque trois ans, il parle comme un adulte et dispose de pouvoirs destructeurs impressionnants. Mais il a aussi le caractère d’un gamin capricieux et colérique, d’autant plus que tout le monde le traite en pestiféré. Ses parents l’aiment en dépit de tout, et tentent l’impossible pour le sauver : en faire un guerrier luttant pour le bien, et ainsi espérer détourner la malédiction qui doit le tuer à son troisième anniversaire… Or, les deux moitiés de la Perle du Chaos vont se retrouver, pour le meilleur et pour le pire.

C’est un super film, qu’on peut sans problème voir en famille. De l’action, de la magie, des combats badass, des scènes à couper le souffle (les dragons… ohlalalala ❤ ) On voit apparaître de nombreux thèmes-clé : la fatalité, l’intolérance et la solitude, le sentiment d’injustice,.. Ne Zha est un gamin insupportable, mais en même temps on ne peut pas s’empêcher d’avoir de la compassion pour lui, car quoi qu’il fasse, personne ne l’acceptera pour ce qu’il est. Ses parents ont beau l’aimer profondément, son maître a beau faire tout ce qu’il peut, il est seul et désabusé. Ao Bing est finalement le seul en qui il trouve son égal… mais c’est aussi son ennemi. Petit point qui m’a gêné cependant avec Ne Zha : pendant tout le film, il aurait l’aspect d’un gamin assez moche parce que le collier qu’il porte scelle ses pouvoirs et sa vraie forme. Il n’aura cette dernière que vers la fin du film (et sur l’affiche) et pendant quelques scènes seulement, ce qui me désappointe beaucoup parce qu’elle est ultra stylée XD
Et enfin, Ao Bing est clairement mon perso préféré du film. Déjà parce que c’est un enfant de dragon et c’est extrêmement classe. Ensuite, il a des pouvoirs incroyables. Enfin, son histoire aussi est complexe : contrairement à Ne Zha, c’est quelqu’un de calme et très bienveillant ; mais tout comme Ne Zha, son origine dragonne fait que les humains ne l’acceptent pas. Or, ses pères dragons attendent énormément de lui…

Bref, un film génial, à voir absolument ❤

Your lie in April

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ^^ Les résultats sont tombés, et j’arrive toujours pas à me dire que c’est vrai mais… j’ai mon concours !!! En fait j’y crois toujours pas, admirez comme ma confiance en moi est grande. Mais par contre, j’ai pas attendu pour remiser tout mon matériel de révision, l’enfermer à clé et jeter ladite clé, avant de brûler le tout au napalm et de danser de joie autour du bûcher de mes mois de stress et de galère. Aaaah, les concours, quelle chose joyeuse et épanouissante XD Bref ! Ca va m’ouvrir de nouvelles portes, j’ai un peu peur mais surtout j’ai hâte ❤

Nouvelle chronique ! Cette fois-ci, je vous propose un anime que mon copain m’a fait découvrir ^^ Il lui tenait beaucoup à coeur, en tant qu’amoureux de la musique classique mais aussi pour l’histoire qui l’avait beaucoup touché, alors j’étais très curieuse ! Il s’agit de Your Lie In April (Shigatsu Wa Kimi No Uso en japonais), littéralement « ton mensonge en avril », adapté du manga du même nom écrit par Naoshi Arakawa entre 2011 et 2015. L’adaptation en anime date quant à elle de 2014, et compte seulement 23 épisodes. L’histoire tourne autour de la musique, en particulier le piano ❤

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Jiang Ziya

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ^^ Joyeux Halloween ! Mais les chroniques de films d’horreur, de films d’épouvante et de slasher attendront, parce que j’ai découvert cette pépite et que je dois vous en parler là, maintenant, tout de suite, sans attendre, incessamment sous peu, bref.

Nouvelle chronique de film ! Je vous ai parlé la semaine dernière du studio d’animation chinois Light Chaser et de son superbe film White Snake, cette fois-ci je vous propose de découvrir Jiang Ziya : Legend of Deification, sorti en 2020 des studios Beijing Enlight Pictures et réalisé par Cheng Teng et Li Wei ! C’est aussi le deuxième film qui met en place le Fengshen Cinematic Universe, que l’on peut comparer sans problème au Marvel Cinematic Universe ^^ Le Fengshen se base quant à lui sur le roman Investiture of Gods de Xu Zhonglin, ou Fengshen Yanyi : c’est un roman chinois du XVIe siècle et un exemple majeur du genre dieux-et-démons. L’histoire de Jiang Ziya est donc l’un des épisodes de ce monument littéraire, tout comme l’histoire de Nezha, qui a été l’objet du premier film : je compte bientôt vous en parler 😉

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