La mort n’est pas un jeu d’enfant

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Je suis actuellement en congés au moment où je vous écris ces lignes et qu’est-ce que ça fait du bien ❤ C’est fou ce qu’on y prend goût, je devrais faire ça plus souvent. Rien que le fait de me lever et d’en avoir réellement envie, ça change tout. Sachant qu’en temps normal, certes le boulot me donne envie de me pelotonner encore plus au fond de mon lit, mais c’est surtout le fait que je n’ai absolument pas envie de sortir de chez moi. Je déteste profondément le fait de devoir me lever pour sortir de chez moi dès le matin, je n’ai rien pour l’expliquer, c’est juste comme ça. J’aime rester chez moi, « vacances à la maison » c’est le bonheur avec pépites de chocolat et framboises fraîches.

Nouvelle chronique littéraire ! Toujours avec l’objectif de baisser un peu ma PAL (ou du moins de la garder au même niveau, vu que je continue à acheter comme si ma vie en dépendait), j’ai repris une série que j’avais commencée fut un long p’tit moment : les enquêtes policières de Flavia de Luce, écrite par Alan Bradley. 4 livres ont été traduits en français, mais la série compte 9 tomes en version originale. J’avais chroniqué le tome 1 sur ce blog il y aaaa… pfiouh, presque 9 ans ^^’ Je l’ai relu, apprécié comme au premier jour, et j’ai ENFIN embrayé sur la suite 😀 Cliquez ici pour lire la chronique du tome 1 au préalable !

Résumé : Après avoir découvert l’intrépide Flavia dans Les Étranges Talents de Flavia de Luce, nous retrouvons notre jeune héroïne au cœur d’une nouvelle affaire de meurtre qui fait trembler le paisible village de Bishop’s Lacey !
Après les aventures qui ont agité, quelques mois plus tôt, le manoir de Buckshaw et révélé ses talents de détective, Flavia pensait en avoir fini avec les enquêtes. Mais voilà que Rupert Porson, un marionnettiste de passage à Bishop’s Lacey, est assassiné pendant une représentation.
Qui a pu commettre un tel acte et pourquoi ? Et cette marionnette qui ressemble trait pour trait au fils Ingleby, retrouvé pendu dans la région il y a quelques années : peut-il s’agir d’une coïncidence ?
Flavia est suffisamment intriguée pour mettre de côté ses expériences de chimie et ses projets de vengeance contre ses deux pestes de sœurs. Perchée sur Gladys, sa bicyclette adorée, Flavia se lance alors dans une enquête qui l’amènera à dévoiler les secrets les plus sombres de Bishop’s Lacey. Mais elle devra prendre garde à ne pas s’approcher trop près de celui qui tire secrètement les ficelles de cette danse macabre…

Mon avis :

Pour une fois, j’aime beaucoup les couvertures françaises, et je les préfère même à la version anglaise, qui tente surtout de faire de l’héroïne une espèce de Mercredi Addams. Comme si toutes les petites filles ne pouvaient pas aimer les poisons, les cadavres, et jouer de sales tours à leur entourage : où va le monde, je vous le demande ? Bref, les couvertures ont été réalisées par Laurent Besson, qui a également travaillé sur d’autres romans, dont la série Lady Helen d’Alison Goodman que je meurs d’envie de lire depuis un bon moment 😀 Je vous laisse le lien de son portfolio ici !

On retrouve le petit village de Bishop’s Lacey, et sa palette de personnages, sauce humour britannique sur fonds d’années 50 ! Ce n’est pas un contexte dont je suis familière et j’apprécie d’autant plus. Ici, je trouve que l’enquête a vraiment mis du temps à démarrer. Tous les éléments se sont mis en place petit à petit, et on ne s’ennuyait pas forcément, mais il faut quand même bien attendre une centaine de pages avant d’avoir enfin l’élément-clé que tout lecteur de polar attend avec un certain plaisir sadique : le meurtre ❤ En l’occurrence, un meurtre sur fond de théâtre de marionnettes, doublé d’une autre affaire vieille de plusieurs années et étrangement liée à ce récent cadavre. Et une fois que les rouages s’enclenchent, l’enquête devient diabolique, pleine de drama et de rebondissements ! Même en essayant, je n’ai pas réussi à totalement deviner la fin avant de la lire, et pas moyen de lâcher le livre 😀 Le tout saupoudré de petites leçons de chimie : je retiens en particulier le guano de chauve-souris séché pour composer un antidote à l’empoisonnement à l’arsenic !

La plume d’Alan Bradley est vraiment addictive : la narration est toujours à la 1ère personne, c’est Flavia qui nous raconte l’histoire, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est toujours aussi bizarre et donc géniale. Quelque part, ça me fait un peu penser au manga Les Carnets de l’Apothicaire : on retrouve un peu la même combinaison avec une jeune fille dingue de poisons, brillante et qui mène des enquêtes ^^
Je la trouve même encore plus attachante que lors de ma première lecture de la série : c’est une gamine brillante, capable de citer la composition chimique de presque toutes les substances possibles, qui veut parfois se faire plus forte qu’elle ne l’est, mais qui dame souvent le pion aux adultes de son entourage. Elle aime la solitude et je ne peux qu’être d’accord avec elle ! Dans son laboratoire-sanctuaire, elle enchaîne les expériences de chimie, dont une partie lui sert à se venger des tours pendables que lui jouent ses sœurs. Et bien sûr, elle est fascinée par les cadavres 😛 J’adore sa façon de s’enthousiasmer, tout comme les passages où elle parle de sa relation complexe avec sa famille : très british, pas d’effusions, des sœurs qui sont de vraies pestes, un père qui vit dans son monde depuis que sa femme a quitté le sien.

Les autres personnages sont tout aussi excellents, chacun à leur façon. Les habitants du village ont tous leur caractère et leurs manies ; la cerise sur le gâteau étant bien entendu la famille de Luce. Je m’interroge beaucoup sur les sœurs de Flavia et sur la raison pour laquelle elles se sentent obligées de jouer les tours les plus pendables à leur sœur, d’autant plus que leur relation n’a pas toujours été ainsi. Ma petite théorie, c’est qu’elles ne supportent pas que leur sœur ressemble autant à leur défunte mère, alors qu’elle ne l’a jamais connue. Mais on n’a toujours pas la réponse et je suis sur des charbons ardents !

Bref, je parle plus de Flavia que de l’enquête, mais c’est qu’en réalité, j’en suis déjà au tome suivant au moment où j’écris ces lignes ^^ J’apprécie vraiment la complexité de l’intrigue, d’autant plus que c’est un polar adulte avec une héroïne de 11 ans. Il y a beaucoup de passages forts ou sombres, mais aussi ces petites touches d’humour so british. Ce mélange des genres et des ambiances me plaît beaucoup, et je vous le recommande sans hésiter !


Une réponse "

  1. Eh bien, comment dire que je suis convaincue, l’univers paraît très sombre, mais touchant à la fois !

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