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Chroniques de l’érable et du cerisier #1 : Le masque de nô

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Je sors tout juste d’une angine qui m’a mise bien KO, sans parler de la réaction allergique au traitement : en une nuit je me suis retrouvée couverte de plaques rouges et de boutons, un vrai crumble aux fruits rouges >< De quoi me rappeler les délicieux souvenirs de la varicelle pour mes 17 ans, un vrai bonheur…

Nouvelle chronique littéraire ! Un petit livre qui a attiré l’oeil de plus d’une personne à cause de ses très jolies tranches colorées en bleu et illustrées de fleurs blanches 😉 Voici le premier tome des Chroniques de l’Erable et du Cerisier, une série commencée par Camille Monceaux en 2020 : Le Masque de Nô. La série est prévue en 4 tomes (et non en deux, je ne sais pas pourquoi j’étais persuadée de ça ?). Amateurs de Japon historique et du Clan des Otori, voici une nouvelle découverte qui devrait vous plaire ^^

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Résumé : Enfant abandonné, Ichirô est élévé comme un fils par un mystérieux samouraï qui lui enseigne la voie du sabre. Vivant reclus dans les montagnes, au cœur d’une nature sauvage, il grandit au rythme des saisons, entre une insouciance bienheureuse et un apprentissage qui exige persévérance et courage. Mais par une nuit terrible, Ichirô voit sa vie basculer. Il doit tourner le dos à son enfance pour affronter le monde et son destin.

Mon avis :

Je l’ai déjà dit, je le redis, mais l’objet livre est très beau et c’est impossible de le louper en librairie 😀 Une couverture très agréable au toucher (ceci dit j’ai lu un exemplaire emprunté en bibliothèque donc je fais appel à mes souvenirs), très joliment illustrée par Oliviez Balez (avouez que ça claque comme nom, je vous conseille son site internet) et avec des tranches qu’on aimerait en voir plus comme ça ^^

La plume de Camille Monceaux est vraiment très agréable, on comprend vite l’engouement autour du livre quand on commence à le lire ! C’est fluide, c’est prenant, bref on aime 🙂 Le livre nous plonge dans le Japon du XVIIe siècle qui n’est pas sans faire penser à celui de la série Le Clan des Otori, que je vous recommande si vous ne l’avez pas encore lue. On va retrouver différents thèmes : les samouraïs et leur mode de vie, les castes sociales, les persécutions des kirishitan (les chrétiens), les premiers étrangers occidentaux, mais également le théâtre japonais ! C’est la petite touche d’originalité, même si j’ai un peu peur qu’elle ne concerne en fait que le premier tome ; j’espère que je me trompe, parce que j’ai beaucoup aimé cette partie ^^ Enfin, c’est aussi un roman historique qui fait allusion à des évènements importants de l’histoire du Japon : notamment le conflit opposant les clans Toyotomi et Tokugawa et dont le point culminant, la bataille de Sekigahara, marque le début de l’ère Edo.

Ichirô est donc un jeune garçon qui a été recueilli tout bébé par un vieux samouraï au passé mystérieux, qui a choisi de vivre en ermite dans la montagne. Il reçoit une éducation bien au-dessus de sa condition d’orphelin trouvé, mais vit aussi largement à l’écart des hommes pendant toute son enfance. Cependant, vous le devinez, ce monde va finir par le rattraper de manière brutale. Ichirô se retrouve seul dans un monde dont il ignore absolument tout, malgré les enseignements de son maître. Les imprévus et les galères s’enchaînent les uns après les autres, mais notre héros va faire preuve d’une grande résilience et va petit à petit gagner en maturité.

On s’attache très vite au personnage d’Ichirô. Entouré de mystère par sa naissance et son enfance hors normes, il est touchant aussi dans sa maladresse en société. Et ce que j’ai beaucoup aimé, c’est le fait que la voie du sabre ne s’impose pas d’emblée dans son parcours de vie : bien sûr, on dirait qu’il est né avec un sabre dans les mains, c’est sa nature profonde, mais le premier tome va bien plus tourner autour du théâtre. En effet, c’est par ce moyen qu’Ichirô va s’affirmer, rencontrer amis et ennemis, et découvrir un peu plus le monde ; sans oublier l’intrigante Hinahime, toujours masquée et prisonnière de sa propre maison depuis son enfance.

Bref, un premier tome qui nous plante le décor et les premiers pas d’un héros, dont on sent bien que son aventure ne fait que commencer. On ignore encore tout de la naissance d’Ichirô, il y a beaucoup de questions qui restent en suspens et je suis très curieuse quant à la suite !

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Le rêve du Démiurge, intégrale n°1

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ^^ Tant pis pour mon sommeil, désormais je me lèverai à 5h du matin tous les jours. Yep, mesure extrême, mais il se trouve que j’en ai ras la margoulette : pendant mes études, pendant mes premiers boulots, pendant ma préparation de concours, je me disais « quand ce sera fini, j’aurais du temps pour faire au moins un de mes projets ». Ha ! HA ! Ben que pouic. Donc zut et re-zut, je sacrifie des heures de sommeil et je réaliserai enfin ce que je veux, nom d’une pipe !

Nouvelle chronique littéraire ! Un livre que ma p’tite Maman m’a offert, il était temps que je me lance dedans ^^ Bon, malheureusement je n’étais pas dans les meilleures conditions pour le lire, en fait je ne savais absolument pas à quoi m’attendre et je n’ai même pas pris la peine de chercher un résumé XD Le Rêve du Démiurge est un cycle de 9 romans, écrit par Francis Berthelot de 1994 à 2015. Le cycle a récemment été réédité en trois volumes, dont voici le premier, composé des romans L’Ombre d’un soldat, Le Jongleur interrompu et Mélusath.

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Titus n’aimait pas Bérénice

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ^^ Bon actuellement je suis au désespoir de moi-même : je me suis préparé un petit thé, que je me faisais une joie de savourer, et au final je l’ai complètement oublié en faisant autre chose. Il est froid, surinfusé, et je suis une boulette. Soulagez mon malheur et dites-moi que je ne suis pas la seule à qui ce genre de choses arrive ^^’

Nouvelle chronique littéraire ! Un livre que je ne connaissais pas du tout et qui est un cadeau de ma p’tite Maman. J’avoue qu’en temps normal je ne serais jamais allée vers lui ^^’ Il s’agit de Titus n’aimait pas Bérénice, un roman de Nathalie Azoulai publié en 2015 et qui a eu le prix Médicis. Si le titre vous dit quelque chose, c’est parce qu’il s’inspire d’une pièce du célèbre tragédien Jean Racine, qui a également été historiographe du roi Louis XVI. Avec Molière et Corneille, il est l’un des auteurs de théâtre les plus célèbres de l’époque, et a également été contemporain de Jean de la Fontaine.

Résumé : Titus n’aimait pas Bérénice alors que Bérénice pensait qu’il l’aimait. Titus n’aimait pas Bérénice alors que tout le monde a toujours pensé qu’il n’avait pas le choix et qu’il la quittait contre sa propre volonté. Titus est empereur de Rome, Bérénice, reine de Palestine. Ils vivent et s’aiment au 1er siècle après Jésus-Christ. Racine, entre autres, raconte leur histoire au XVIIe siècle. Mais cette histoire est actuelle : Titus quitte Bérénice dans un café. Dans les jours qui suivent, Bérénice décide de revenir à la source, de lire tout Racine, de chercher à comprendre ce qu’il a été, un janséniste, un bourgeois, un courtisan. Comment un homme comme lui a-t-il pu écrire une histoire comme ça ? Entre Port-Royal et Versailles, Racine devient le partenaire d’une convalescence où affleure la seule vérité qui vaille : si Titus la quitte, c’est qu’il ne l’aime pas comme elle l’aime. Mais c’est très long et très compliqué d’en arriver à une conclusion aussi simple.

Mon avis : 

Bon ben, couverture blanche et jaquette bleue qui hurle le nom de l’auteure. Meh. Y a pas grand chose à dire de ce genre de couvertures, c’est un peu une tranche de pain de mie : c’est le minimum syndical, m’enfin sans rien d’autre c’est bien triste. Quitte à lire ces livres, j’avoue que je préfère attendre leur sortie en poche, où généralement ils ont une couverture un peu plus colorée et imagée.

Je dois reconnaître que l’écriture de Nathalie Azoulai me plaît beaucoup ! Avec des mots choisis et agréables, elle me rappelle un peu celle de Michel Bernard dont je vous avais déjà parlé pour Deux remords de Claude Monet. Le livre alterne entre deux récits : d’abord une partie « introductrice » qui va servir de fil rouge et qui raconte l’histoire de Bérénice, qui vit à notre époque, et dont la vie amoureuse semble être le parallèle exact de la tragédie de Racine, jusqu’aux noms des personnages. Lorsque Titus la quitte pour rester fidèle à sa femme et à sa famille, Bérénice se plonge alors dans les tragédies de Racine pour tenter d’y trouver un sens à sa tristesse. C’est là que commence la deuxième partie, plus grande que la première, qui est une biographie romancée de la vie de Racine : depuis sa jeunesse à Port-Royal, une institution que le roi souhaite voir disparaître, à sa célébrité et son statut d’écrivain au service du roi.

J’aime beaucoup les tragédies de Racine, et plus particulièrement la manière dont il les écrit. Vous cherchez des belles formules ? Lisez ses œuvres. Phèdre est sans conteste ma préférée :3 J’ai beaucoup aimé la partie biographique, où on nous dépeint un Racine avide de plier les langues françaises et latines aux sentiments qu’il devine plus qu’il ne perçoit. Après, j’avoue que j’ai du mal à adhérer à la conception de l’amour qui est dépeinte dans le roman, ça me semble un peu trop catégorique. J’ai apprécié aussi de voir comment sont nées les héroïnes tragiques de Racine, comment leur violence a choqué mais aussi fasciné les contemporains, à une époque où les passions et leur démesure étaient réprouvées.

Par contre, je peine encore à voir l’intérêt de la partie avec Bérénice et son histoire d’amour avec Titus. On peut éprouver pour elle de la compassion, de l’empathie, on peut s’intéresser à son amour pour les tragédies de Racine qu’elle finit par connaître par coeur, jusqu’à trouver un sens au bourbier des émotions qui la font souffrir. Les mots sont beaux et son amour pour Racine nous pousse à nous intéresser au tragédien, mais sans plus. Je ne suis déjà pas particulièrement amatrice de romances, mais l’histoire de Bérénice et Titus m’a vraiment laissée de glace. J’avais bien plus d’empathie pour Racine que pour Bérénice, et si le roman n’avait été constitué que de la partie biographie romancée, ça ne m’aurait absolument pas gênée. Disons que je comprends à peu près comment les deux parties sont censées s’articuler, mais je ne trouve pas nécessaire l’association des deux.

Bref ! Une lecture qui m’a laissée assez mitigée, je ne saurais pas trop dire si j’ai vraiment aimé ou pas :/ Je vous recommande ce roman pour sa biographie romancée de Racine, mais le reste m’a laissé assez indifférente. Je vous invite à donner votre avis si vous l’avez déjà lu, ça m’intéresse toujours ^^ Qu’en avez-vous pensé ?

Enooormes

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien et que vous avez mangé plein de chocolat à Pâques 😉 Je me demande pourquoi ce sont spécifiquement des oeufs en chocolat qui sont offerts lors de cette fête, quelqu’un le sait ? J’aimerais bien en décorer comme à l’ancienne, je n’ai jamais essayé, mais ça doit être marrant ^^

Chronique de pièce de théâtre cette fois ! Ce weekend avec ma couzine Coralie je suis allée voir une comédie musicale au théâtre Trévise : Enooormes, jouée par Magali Bonfils (qui fait la voix de Bulda dans La Reine des Neiges ou Plumette dans La Belle et la Bête), Dalia Constantin (qu’on voit dans les pièces Raiponce, ou La Famille Addams) et Claire Pérot (qui a été tête d’affiche de Cabaret à Paris et a joué par exemple dans Mozart l’opéra Rock). C’était la dernière de la pièce quand on est allées la voir, mais elle sera peut-être rejouée, et j’ai vraiment envie de partager avec vous ce qu’il reste dans ma mémoire ^^ Lire la suite