Je suis lasse des ombres

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Je commence de plus en plus à saisir le concept de « réserve de cadeaux potentiels ». J’ai commencé modestement… et ce surtout parce que j’ai tendance à claquer tout mon salaire dans des livres XD Mais je dois reconnaître que c’est fort pratique : mon Monsieur cherchait sans trouver un cadeau pour la fête des mères et hop ! Abracadabra, bougie parfumée façon tasse de chocolat chaud avec spéculoos et caramel, dénichée dans un petit salon de thé par hasard des mois plus tôt. Je me sens pousser des ailes de Marraine la Bonne Fée 😀

Nouvelle chronique littéraire ! Normalement le samedi je privilégie une BD, un film ou une poésie, mais dernièrement j’ai bien avancé sur ma PAL, et j’ai plein de chroniques à rattraper 🙂 A commencer par le 4e volume de la série des enquêtes de Flavia de Luce, le dernier traduit en français à mon grand regret. Voici donc Je suis lasse des ombres 😛 Pour en savoir plus sur les tomes précédents, je vous laisse le lien des chroniques précédentes : Les étranges talents de Flavia de Luce (tome 1), La mort n’est pas un jeu d’enfant (tome 2) et La mort dans une boule de cristal (tome 3).

Résumé : Tout n’est pas pour le mieux à Buckshaw, la demeure de Flavia de Luce… Contrainte de cohabiter avec une équipe de tournage, Flavia se retrouve enneigée jusqu’au coup dans une sordide affaire d’homicide, à la veille de Noël.
Tout n’est pas pour le mieux à Buckshaw, la demeure des de Luce… Avec des finances dans un état précaire, le père de Flavia se voit contraint de louer le manoir familial à une société de films. Naturellement, réalisateur, équipe de tournage et stars du cinéma ne font rien pour se faire aimer de la maisonnée – et encore moins des domestiques ; jusqu’à ce qu’un lourd rideau de neige coupe Bishop’s Lacey de tout contact avec le monde extérieur. Les acteurs sont alors priés de monter un spectacle dans la grande salle paroissiale. Mais de vieilles jalousies refont surface et l’actrice principale est assassinée. Flavia de Luce, qui a été mise à contribution en coulisses, se retrouve prise jusqu’au cou dans cette sordide affaire !

Mon avis :

Je suis toujours autant intriguée par les différentes couvertures qui existent selon les éditions 🙂 J’aime beaucoup celle choisie par les éditions 10/18, mais je suis toujours plus séduite encore par la version allemande que vous voyez ci-contre. Et quelle frustration de ne pas connaître l’illustrateur >< Ca fait une sacrée référence à Mercredi Addams, ceci dit je trouve dommage que le personnage sur la couverture ressemble davantage à Mercredi qu’à Flavia (à commencer par le fait que Flavia est blonde !)

Je retrouve avec toujours autant de plaisir cette gamine pas comme les autres 🙂 Cette fois-ci, Flavia va s’attaquer non seulement à un meurtre, mais aussi à la conception d’un gigantesque feu d’artifice, et… à la capture du Père Noël ! Le tout dans un huis clos, et il se trouve que j’adore les huis clos 😀 Tout comme j’adore cette dichotomie avec le personnage de Flavia, qui dame le pion à tous les adultes de son entourage grâce à son intelligence et sa passion hors du commun pour les poisons, et qui pourtant est et reste une petite fille de onze ans. Une petite fille qui recherche l’amour de sa famille, qui croit encore au Père Noël, et qui se laisse parfois abuser par une naïveté toute enfantine.

A nouveau, autour de Flavia, on retrouve les personnages qu’on connaît désormais très bien : son père qui vit dans son monde, tout en faisant de rares et précieux gestes d’affection ; ses sœurs qui agissent comme si elles la haïssaient, pour une raison qui reste encore inconnue ; Dogger, leur homme à tout faire marqué par un syndrome de stress post-traumatique, et avec qui Flavia a une relation incroyable ! Je n’ai pas parlé de Dogger dans mes précédentes chroniques, mais quel personnage fabuleux lui aussi 🙂 Sa santé mentale vacillante cache un esprit brillant ; ses échanges avec Flavia contiennent toujours peu de mots mais sont riches en non-dits et en complicité, et j’adore voir comment Flavia parvient à le ramener sur terre lorsqu’il fait une crise, tout en douceur et sans le malmener. De la même manière, j’aime beaucoup la relation qui se construit au fil des tomes entre Flavia et l’inspecteur Hewitt, qui cache ses pensées mais s’attache malgré lui à cette gamine infernale qui tente de s’introduire sur ses scènes de crime et qui lui donne à chaque fois la solution de l’énigme ^^

Cette fois-ci, l’enquête nous amène à découvrir le monde du cinéma, avec une équipe de tournage qui cache bien des secrets. La réalisation du film provoque des émois dans tout la demeure des de Luce, entre Ophélie qui rêve de jouer une scène, et Daphné qui se découvre des talents d’actrice. Flavia quant à elle, fidèle à son habitude, furette un peu partout et se lie d’amitié avec la vedette du film, une femme aussi charmante qu’elle peut se révéler cruelle avec « le petit personnel ». Au sein de l’équipe de cinéma, tous auraient pu avoir de bonnes raisons de vouloir en finir avec elle… Et lorsque la neige bloque tout le monde au château, une seule solution possible : le meurtrier est parmi eux.

Encore une enquête que j’ai adorée, les tomes passent et à chaque fois j’aime un peu plus la série ❤ Très clairement, je vais essayer de trouver la suite en version originale : l’enquête du tome a été résolue, mais j’ai encore plein de questions sur la famille de Flavia ! Et surtout, j’ai envie de retrouver celle qui fait désormais partie, sans hésiter, de mes détectives littéraires préférés 😀


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