Gillespie et moi

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ^^ Reprise du blog ! Reprise du boulot aussi, après deux semaines de délicieux congés… Je vous dis pas comme ça fait bizarre de revenir au charbon après ça ! J’ai pu bien avancer sur le roman et surtout sur son tome 2, j’ai hâte de pouvoir vous faire lire tout ça ❤ 

Nouvelle chronique littéraire ! Aujourd’hui, je vous propose de découvrir un livre pas encore traduit en français, parce que j’aime embêter mon monde et frimer avec mon anglais 😛 Non, plus sérieusement, je l’ai récupéré par hasard et comme je me débrouille en anglais, j’allais pas me priver 😀 Jane Harris est une auteure anglaise née en 1961, on la connaît en France grâce au roman La Servante Insoumise. Mais Gillespie and I (en bon français, Gillespie et moi) est son deuxième roman le plus connu et le plus apprécié. Pas au point de passer nos frontières, mais espérons que ça puisse se faire bientôt ^^

Résumé : Assise dans sa maison de Bloomsbury en 1933, aidée par son énigmatique servant Sarah, la vieille Harriet Baxter a entrepris de raconter sa rencontre, plus de quarante ans auparavant, avec Ned Gillespie, un artiste talentueux qui n’a jamais reçu la reconnaissance qu’il méritait selon elle.
En 1888, après la mort de sa tante, la jeune amoureuse d’art Harriet arrive à Glasgow au moment de l’Exposition Internationale. Après une rencontre fortuite, elle se lie d’amitié avec la famille Gillespie – la mère Annie, les filles Sybil et Rose, et la belle-mère Elspeth -, et devient bientôt une habituée de la maison. Harriet essaye de soutenir la carrière de Ned, menacée par un journaliste sordide et le caractère de plus en plus inquiétant de Sybil. Mais c’est alors que la tragédie s’abat, menant à un scandaleux procès criminel. Les promesses et les certitudes de ce monde disparaissent bien trop rapidement dans le mystère et la désillusion.

Mon avis :

Avec la couverture, j’étais quasiment sûre de tomber sur le genre d’histoire que j’aime : un histoire de fin XIXe siècle, pleine de mystère et d’amours contrariées, avec une touche de mystère et de sordide ajoutée par le résumé. Ouais, je suis une commère prépubère de 24 ans qui vit dans son monde, et alors ? 😀 (d’ailleurs si le vrai monde pouvait me lâcher les basques, ça m’arrangerait bien)

Le récit est divisé en plusieurs parties, toutes commençant par un aperçu de 1933, avant de nous replonger en 1888. Harriet alterne entre son présent et son passé. Dans le premier, elle est une vieille femme, aidée par sa bonne Sarah ; mais Sarah l’inquiète et l’intrigue, elle ne peut s’empêcher de se méfier d’elle. Cette femme étrange a un secret, et pas du genre inoffensif, Harriet en est persuadée.
Près de quarante ans auparavant, Harriet a rencontré le peintre Ned Gillespie, et, fascinée par sa peinture autant que par l’artiste, elle se rapproche rapidement de sa famille. A travers son récit, on découvre tout le monde : Annie, peintre elle aussi quoique moins favorisée que son mari ; l’aînée des filles, Sybil, inquiétante et au caractère toujours plus violent ; la cadette Rose ; ainsi que la belle-mère Elspeth, aussi commère et envahissante qu’on peut l’être.

Comme une mécanique fatale, les ingrédients se mettent peu à peu en place jusqu’au tournant décisif, celui qui plongera la famille Gillespie dans le chagrin, la menant peu à peu au désespoir complet. Le procès n’intervient que tard dans l’intrigue, mais sans que ce soit perçu comme une longueur : au contraire, l’intrigue fait ressortir un travail méticuleux, comme une maquette construite patiemment. Rien n’est laissé au hasard. Harriet sera le témoin de toute l’histoire, c’est elle qui nous la racontera. Mais alors qu’elle écrit ses mémoires, le passé semble la rattraper d’une manière bien plus concrète qu’elle ne le pensait.

Lire en anglais n’est pas de tout repos, je vous raconte pas le soulagement et la facilité quand on retourne à un roman en français ! Et malgré ça, j’ai été complètement happée par l’histoire de Harriet et Ned. Il y a quelque chose de machiavélique et vicieux dans l’écriture, une chose dont on ne se doute pas tout de suite, jusqu’à ce que la fin fasse voler en éclat tout ce que l’on prenait pour acquis. Je ne peux pas vous en dire plus sans détruire complètement l’effet du roman, mais je vous assure que la fin m’a retourné le cerveau : après l’avoir lue, je ne savais plus que penser !

J’ai hâte que ce roman sorte en français, pour que plus de gens puissent le découvrir ^^ Pour ma part, c’est une lecture dont je me souviendrai longtemps, à la psychologie fine et complexe. Si l’anglais n’est pas un problème pour vous, foncez tout de suite 😀

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  1. Bon retour par ici 😊
    Ah oui, le vrai monde, tout un programme, aucun répit !
    J’ai très envie de découvrir ce roman ; en français, ce serait super ! J’ai quelques romans en anglais qui traînent encore dans ma PAL ; c’est pas si dur mais c’est long, bon sang ! Quoiqu’il en soit, je note « Gillespie & I », merci pour la découverte 😉

    • Merci beaucoup ❤
      Et oui, la lecture en anglais prend toujours plus de temps que la lecture en français, c'est pour ça que j'alterne quand je peux : revenir au français donne instantanément l'impression de se reposer 😀 J'espère que tu aimeras le roman autant que moi si tu as l'occasion de le lire ^^

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