Le Fer au Coeur

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ^^ Bientôt Halloween et mon anniv, j’espère pouvoir les fêter avec quelques potes mais j’avoue que la perspective de nouvelles restrictions est assez angoissante. Pour l’instant, je suis toujours chez mes parents, donc décontaminations et aérations régulières, entre autres choses. Les costumes d’Halloween vont être un peu bizarres avec les masques, mais au moins y aura des costumes u.u 

Nouvelle chronique littéraire ! Et un nouveau roman steampunk, figurez-vous que j’avais oublié de vous parler de celui-ci alors qu’il est pourtant dans mon mémoire… Woopsie ^^’ N’hésitez pas à consulter la page consacrée au steampunk sur le blog si vous n’êtes pas très sûr de ce que c’est ! Il s’agit d’un one-shot très sympa, écrit par une des pointures du steampunk français : Johan Heliot 🙂 Les éditions Mnémos viennent de republier sa Trilogie de la Lune dans une édition de toute bôté, et je lorgne des 7 yeux dessus (oui, j’en ai 7, vous avez bien lu). Mais ici, on est là pour parler de son roman Le Fer au Coeur, enjoie 🙂 

Résumé : Des destins qui se croisent au cœur d’une lutte poignante et sans âge, dans un univers souterrain oppressant. Un roman steampunk qui rend hommage à toutes celles et ceux avides de raison et de liberté. Punie et brisée pour avoir bravé le regard d’un défenseur de la Vertu, la jeune Maian est envoyée dans les tréfonds de la Ville-Basse pour y expier sa faute. C’est au cœur de ce purgatoire de vapeur dont personne ne revient jamais qu’elle rencontre Leonardo, un étudiant condamné pour avoir laissé libre cours à son imagination en créant des machines fabuleuses. Avec l’aide de Volco et Lanaé, deux habitants de la ville souterraine, Maian et Leonardo tentent d’unir leurs forces pour survivre. Mais dans ces entrailles nauséabondes où les âmes sont corrompues à force d’être opprimées, il est difficile pour ces épris de justice d’accorder leurs ambitions. 

Mon avis : 

La couverture me fait énormément penser à celle de Boneshaker de Cherie Priest : un visage de femme en gros plan avec des lunettes de pilote ou goggles (emblématiques du steampunk), où se reflète un paysage. Ici, on peut voir la ville où va se dérouler l’intrigue. J’aime beaucoup les plans et schémas en transparence au niveau du titre, je n’y avais pas fait attention la première fois mais maintenant que je le remarque c’est un p’tit détail que j’apprécie ^^ 

La lecture a vraiment très agréable, et pour un peu j’aurais adoré qu’il y ait une suite 😀 Johan Heliot a une plume qui donne très envie de lire, et l’histoire est passionnante. Dans le cadre de mon mémoire, j’ai pu interroger l’auteur : avec ce roman, il a voulu faire une critique des fanatiques religieux, leur cruauté et en particulier les règles infamantes ou humiliantes qu’ils imposent aux femmes. Sans forcément se déclarer féministe, l’égalité des droits est un thème qui l’intéresse beaucoup. Ce n’est pas non plus le seul, et avec l’égalité des droits c’est aussi la liberté d’expression et de création qui est abordée avec le fait que les dévots interdisent toute innovation scientifique. En grande partie à cause de ces persécutions, le récit est assez sombre, mais il me plaît d’autant plus 😛

Il y a une chose qui m’a surprise, c’est que le cadre du récit ne ressemble forcément à d’autres romans steampunk : la ville évoque plutôt l’époque moderne (1500 à la Révolution environ), et les références qui sont faites à l’Histoire n’évoquent pas des savants du XIXème siècle mais plutôt Léonard de Vinci. Ceci dit, c’est quand même intéressant de rappeler qu’en France, on doit la machine à vapeur à Denis Papin principalement, et ce vers 1679 soit quasiment deux siècles avant la révolution industrielle et l’avènement de la machine à vapeur ! C’était l’info inutile mais de revoir la date m’a fait un p’tit choc XD Les machines ne sont donc pas omniprésentes et sont loin d’évoquer les créations des romans de Jules Verne, mais cela les rend encore plus fascinantes ! 

Les personnages m’ont énormément plu ! Les chapitres alternent entre les points de vue de Maïan et de Leonardo. Et MERCCIIIIII y a pas de romance, les quelques sentiments amoureux ne sont pas mis au premier plan de l’intrigue. Leonardo est un étudiant rejeté au banc de la société pour avoir étudié des sujets interdits : pour sa punition, il a la main tranchée et est envoyé dans la Ville-Basse. Il parvient cependant à surmonter son handicap, et son ingéniosité force le respect. Maïan a clairement été mon personnage préféré : battue presque à mort après une véritable parodie de justice, elle va lutter pour sa liberté et celle des autres femmes. J’ai beaucoup aimé le fait qu’elle devenait plus adulte au fil du livre, et qu’elle refusait de dépendre d’un homme. Lanaë aussi est spéciale, c’est un peu l’archétype de la sorcière, la vieille femme dont on ne saurait dire si elle est folle ou incroyablement perspicace 😀

Bref ! Un p’tit roman que je vous recommande, surtout pour le petit twist final 😉 

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  1. Pingback: J’ai laissé mon cœur dans les brumes d’Edimbourg de Carolina Lozano | Sorbet-Kiwi

  2. Je ne connaissais pas du tout mais tu donnes vraiment envie ! Bon, dès que la période Halloween est terminée je me remets au contemporain par contre, j’ai fais une overdose de littérature de l’imaginaire dernièrement je crois ^^

  3. sympa ce roman ! bon pour mon anniv j’ai le même soucis, mais je sais que c’est mort, vu que le couvre-feu a démarré sur 6 semaines, en plein dedans xD bon courage !

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