L’étrange cas de l’Homme mécanique

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Bonjour m’sieurs dames ! J’espère que vous allez bien. Normalement après cet article j’en ferai un spécial dessin, je ne sais pas si vous avez remarqué mais le dernier dessin que j’ai fait et publié remonte à septembre, et encore ça fait presque plus d’un an que je n’avais pas repris le crayon ! Je me sens moche en disant ça, c’est comme quand je me rends compte que je voulais écrire pendant les grandes vacances et que j’ai rien fichu pendant juillet… Quelqu’un veut bien se dévouer pour donner une claque au misérable ver de terre que je suis ? 😥

homme mécaniqueBon, on se secoue les puces et on se motive ! Deuxième chronique littéraire, en lien direct avec la dernière puisqu’il s’agit du tome 2 des aventures de Burton et Swinburne, écrit par Mark Hodder. Vous avez le lien pour la chronique du premier tome, L’étrange affaire de Spring Heeled Jack, en cliquant ici (ce serait mieux de la lire avant au moins, si vous voulez éviter le spoil). Le deuxième tome s’intitule L’étrange cas de l’homme mécanique, ou en anglais The strange case of the Clockwork Man. J’ai littéralement atteint le septième ciel de la lecture avec le premier tome, que je vous reconseille, et j’avais de grands espoirs quant au second.

Résumé : L’Angleterre se passionne pour un fait divers : l’héritier de la famille Tichborne, Sir Roger, a miraculeusement réapparu. Imposteur ? Malgré la différence physique flagrante, tous ses proches le reconnaissent, à commencer par sa mère mourante. Burton, devenu agent de la Couronne confirmé, est chargé d’enquêter sur l’affaire. D’autre part, il assiste au cambriolage d’une bijouterie par Brunnel, l’un des protagonistes de l’affaire de Spring Heeled Jack, et il apparaît que des diamants très particuliers ont disparu : les Yeux de Naga, des fragments de météorite. En enquêtant sur l’affaire de l’héritage, aidé de Swinburne, Burton est de plus en plus convaincu que le prétendu Tichborne recherche ces diamants, mais dans quel but ? L’homme possède un magnétisme étrange capable de rendre une foule hystérique et extrêmement agressive. De fait, les révoltes se multiplient et la folie s’installe…

Mon avis : Nouveau coup de ❤clockwork man

J’avais des doutes, mais Mark Hodder est un vrai génie, puisse-t-il vivre longtemps et heureux. Les couvertures sont toujours aussi belles : en français, Bragelonne tient ses promesses, peut-être un peu plus de sobriété quant à l’évocation de l’histoire, mais le style reste et les dorures aussi pour mon plus grand plaisir 🙂 En anglais aussi, le style reste fidèle à celui du premier tome, toujours aussi détaillé et beau. Ça peut sembler fourre-tout (monstre, robot et fantômes) mais c’est bien dosé, il y a une certaine harmonie de l’image et de la couleur. Chapeau bas aux illustrateurs.

On retrouve encore le lien avec la trame historique réelle, bien que la « séparation » entre les deux plans soit consommée. Par exemple, l’affaire Tichborne a réellement eu lieu, j’ai vérifié sur Wikipédia, l’auteur a utilisé les mêmes protagonistes, de même que les agressions de jeunes filles par Spring Heeled Jack n’ont pas été totalement inventées pour le premier tome. L’auteur est très méticuleux quant aux faits réels et inventés, on retrouve ce même souci du détail. Son écriture est toujours aussi agréable à lire, l’intrigue est certes chargée mais ça ne pose aucun problème, on s’y retrouve nickel et tout tombe sous le sens au dénouement. J’avais un peu peur aussi que l’auteur se repose sur les inventions du premier tome pour agrémenter le second, mais pas du tout ! Il y en a de nouvelles, et c’est un pur bonheur à imaginer ! Toujours un suspense bien dosé et des rebondissements qui interviennent pour relever le tout. On ne s’ennuie pas et on savoure 🙂

Vite fait les personnages. Burton est toujours aussi efficace et rassurant, et c’est d’autant plus prenant quand on le voit vulnérable. On en apprend un peu plus sur ses techniques de concentration mentale, qui peuvent sembler ridicule certes, mais après tout on parle du type qui a fait la première traduction des Milles et une Nuits et du Kamasûtra (à une époque où montrer la cheville frisait le porno). Perso je dis respect ^^ Swinburne est toujours à ses côtés, c’est un duo solide et qui marche bien. J’adore le personnage de Herbert Spencer : il ne paye pas de mine au premier abord, mais il a deux particularités qui me font délirer. Premièrement, les perroquets l’adorent. Je m’explique : dès le premier tome, l’une des inventions des eugénistes, une faction de scientifiques qui manipulent les gènes, était de modifier des perroquets pour qu’ils répètent les messages envoyés au destinataire, l’effet secondaire étant qu’il les truffaient d’insultes (certaines sont magnifiques, comme « chatouilleur de lapin » ou « applaudisseur de fesses » ^^). Herbert Spencer a exactement l’effet inverse : les perroquets l’abreuvent de compliments ! Oui, c’est débile, mais moi j’ai adoré 🙂 Deuxièmement, un peu plus sérieux, il a la capacité de se mettre en transe et devient alors un philosophe brillant. J’adore, tout simplement !

Bilan, ce deuxième tome est clairement à la hauteur du premier, et j’attends impatiemment le troisième tome, d’autant plus qu’en anglais il en est déjà au 4ème ou au 5ème sauf erreur de ma part. J’en salive d’avance 😛

Une réponse "

  1. J’avais beaucoup aimé le premier tome aussi ! J’ai pas encore eu le temps de lire le second mais là du coup il me tarde ! (et j’suis toujours aussi fan des couv’ et des pages dorées :D)

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